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Connaissez vous les bienfaits de la micronutrition ? 

La micronutrition s’intĂ©resse de près Ă  l’impact des micronutriments sur le fonctionnement du corps humain. Les micronutriments sont les minĂ©raux comme le magnĂ©sium et les vitamines comme la vitamine D. Les micronutriments sont essentiels au fonctionnement des cellules, c’est pour cette raison que leurs carences provoquent des effets sur plusieurs systèmes. 

Dans cet article, nous nous intéresserons à quelques-uns des bienfaits de ces micronutriments pour la santé. 

Perte de poids

La perte de poids est un enjeu majeur de la santĂ© en France. Avec une hausse constante de l’obĂ©sitĂ© en France et dans le monde depuis 30 ans et avec une hausse des maladies chroniques, c’est une problĂ©matique loin d’ĂŞtre Ă©vidente. Les recommandations principales consistent dans l’activitĂ© physique et les changements alimentaires. Pour autant, optimiser l’apport en micronutriment peut ĂŞtre un atout remarquable pour accĂ©lĂ©rer et faciliter la perte de poids.

Par exemple, l’acide alpha lipoĂŻque, qui en plus d’ĂŞtre un puissant anti-oxydant, chĂ©lateur de mĂ©taux lourd, est un accĂ©lĂ©rateur du passage du glucose dans la cellule. Ceci permet au sucre d’ĂŞtre plus facilement utilisĂ© par le corps et par consĂ©quent de produire et consommer davantage les rĂ©serves graisseuses.

Ainsi, l’acide alpha lipoĂŻque a montrĂ© des amĂ©liorations dans les pertes de poids dans des Ă©tudes scientifiques sur le poids et l’indice de masse corporelle (2). Il faut savoir que rĂ©ussir Ă  dĂ©montrer d’un simple complĂ©ment alimentaire un rĂ©sultat dans une Ă©tude en double aveugle est extrĂŞmement significatif. Car les participants sont peu triĂ©s, on ne sait pas oĂą peu leurs causes de prise de poids, et il faut montrer une amĂ©lioration sur la majoritĂ© de ces patients avec seulement un facteur. C’est donc extrĂŞmement intĂ©ressant.

Attention, cependant, dans une Ă©tude analysant ceux ayant rĂ©ussi une perte de poids, 90% des participants se sont engagĂ©s dans une activitĂ© physique intense et des changements alimentaires. Uniquement 10% ont rĂ©ussi par le biais seul de l’alimentation. D’ailleurs, les participants se sont globalement engagĂ©s vers une alimentation pauvre en graisse. Avec en moyenne 25% de l’apport calorique total.(1) Par consĂ©quent, il est fortement recommandĂ© de combiner l’activitĂ© physique, l’alimentation et les complĂ©ments alimentaires pour un maximum de rĂ©sultats.

Sommeil 

Le sommeil est aussi une problĂ©matique rĂ©currente chez les patients. DifficultĂ© d’endormissement, rĂ©veil nocturne ou non rĂ©cupĂ©rateur, fatigue gĂ©nĂ©rale. Ces signes sont de plus en plus prĂ©sents et pourtant, c’est un domaine peu mis en avant en mĂ©decine classique. Cependant, les mĂ©canismes de synthèse de mĂ©latonine sont bien connus et il est Ă©vident qu’un apport adĂ©quat en micronutriments est essentiel Ă  un sommeil qualitatif. 

 Par exemple, le magnĂ©sium est indispensable au bon fonctionnement du sommeil et du cerveau, qui est très demandeur en ATP. De plus, il est nĂ©cessaire Ă  la transformation de ce que l’on mange en mĂ©latonine. Qui est non seulement l’hormone du sommeil, mais aussi un prĂ©cieux antioxydant amĂ©liorant la qualitĂ© de vie.

Ainsi, comme vous pouvez le voir sur ce schĂ©ma, le magnĂ©sium est indispensable Ă  la synthèse de mĂ©latonine, mais il n’est pas le seul. Un petit dĂ©jeuner riche en protĂ©ines est aussi nĂ©cessaire ainsi que des vitamines B, du zinc et du fer.

Prévention cardiovasculaire et neurodégénérative 

Toute la difficultĂ© des maladies cardiovasculaires est leur caractère progressif et silencieux. Cela signifie que l’Ă©lĂ©vation de l’inflammation via diffĂ©rents phĂ©nomènes mesurables par prise de sang peut ne donner aucun signe jusqu’Ă  l’arrivĂ©e de l’AVC ou l’infarctus. 

Cependant, de nos jours, des tests sanguins sont disponibles pour Ă©valuer ces facteurs et prĂ©venir les risques de maladies cardiovasculaires. Ainsi, nous disposons de nombreux Ă©lĂ©ments pour agir, et il ne manque que la diffusion de l’information pour que ces tests deviennent des routines.

Bien que les causes majeures d’inflammation, qui est la base des maladies cardiovasculaires et neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives, sont le stress et le surpoids. Il existe de nombreuses autres causes d’inflammation.

-Microbiote pro inflammatoire

-Homocystéine

-Carences en oméga 3

-Carences en anti-oxydant

-ApoE

-Troubles hormonaux

-LDL oxydés et la CRPus

Les LDL oxydĂ©s et la CRPus sont les consĂ©quences d’une inflammation excessive ou d’un manque de micronutriments. Ainsi, leur Ă©lĂ©vation justifie l’exploration des autres facteurs et leurs normalisations.

Entre autres, l’homocystéine élevée est un indicateur de risque de mortalité à court terme. En effet, ce produit agit comme des lames de rasoirs qui endommagent les artères. De même, tout doit être fait pour la normaliser. Et des supplémentations en vitamines B ou en hormones peuvent être efficaces pour se faire.

Dépression 

La dĂ©pression est une maladie complexe qui nĂ©cessite une approche pluridisciplinaire. Cependant, encore une fois, le rĂ´le physiologique des micronutriments sur le fonctionnement cognitif est bien connu. En effet, par exemple, les neurotransmetteurs pourvoyeurs de notre sensation de bien-ĂŞtre dĂ©pendent des omĂ©gas 3. Ressentir la sĂ©rĂ©nitĂ©, motivation, plaisir et apprĂ©ciation nĂ©cessite des membranes cellulaires riches en omĂ©ga 3. C’est-Ă -dire souples et fluides pour que les neurotransmetteurs puissent sortir des cellules et produire leurs effets.


De mĂŞme, de nombreuses Ă©tudes scientifiques ont pu dĂ©montrer l’impact de cet acide gras sur les troubles cognitifs. En particulier sur la dĂ©pression.
Une de mes études favorites sur les oméga 3 a évalué la proportion de troubles cognitifs sur les populations. Elle a pu dégager une relation dose-dépendante entre la consommation de poissons gras selon les régions et la fréquence des troubles cognitifs. (1)
Une mĂ©ta-analyse d’Ă©tudes contrĂ´lĂ©es randomisĂ©es en doubles aveugles a Ă©galement mis en Ă©vidence les bienfaits des omĂ©ga 3. Celle-ci a montrĂ© que ces acides gras peuvent soulager les symptĂ´mes de dĂ©pression quand on augmente leurs prises. (2)

 

Anti-âge : peau et cheveux

Enfin, en plus de soigner, prévenir ou faciliter la prise en charge des maladies ou troubles fonctionnels. Les micronutriments sont amplement utilisés pour ralentir les effets du vieillissement sur la peau et les cheveux.

Il est bien connu que la vitamine A est cruciale pour une belle peau. Le rĂ©tinol est l’un des actifs favoris du monde de l’esthĂ©tique, pourtant, peu de personnes savent que le rĂ©tinol est une forme de vitamine A. Certes, en mettre sur la peau fonctionne, en consommer suffisamment pour que cela agisse sur la peau fonctionne aussi !

La difficultĂ© est que la vitamine A, comme tous les micronutriments, sera consommĂ©e en excès par le corps dans diffĂ©rentes situations. Par consĂ©quent, le but n’est pas seulement de prendre des complĂ©ments. Mais aussi d’adopter des habitudes qui Ă©vitent la surconsommation de ces micronutriments prĂ©cieux. Ce qui consiste en de bonnes habitudes de gestion du stress, de sommeil, d’activitĂ© physique, d’Ă©quilibre Ă©motionnel et de liens sociaux de qualitĂ©.

(1)Long-term effectiveness of diet-plus-exercise interventions vs. diet-only interventions for weight loss: a meta-analysis

(2)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28295905/

(3) Dietary n-3 PUFA, fish consumption and depression: A systematic review and meta-analysis of observational studies
(4)Efficacy of omega-3 PUFAs in depression: A meta-analysis

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • AnxiĂ©tĂ© sociale chronique
  • DĂ©pression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome Ă©thylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cĂ©rĂ©braux identifiĂ©s pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la rĂ©gion frontale droite en position de repos. Ă€ noter que pour les enfants, c’est un dĂ©sĂ©quilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandĂ© pour une prise en charge adaptĂ©e en neurofeedback professionnel. MĂŞme pour une dysfonction proche en termes de symptĂ´me, les marqueurs cĂ©rĂ©braux peuvent diffĂ©rer selon l’âge et les protocoles de soins Ă©galement. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le dĂ©ficit de l’attention (l’incapacitĂ© Ă  maintenir son attention, Ă  terminer une tâche, les oublis frĂ©quents, la distractibilitĂ© ou le refus ou Ă©vitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivitĂ© motrice (une agitation incessante, l’incapacitĂ© Ă  rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivitĂ© (la difficultĂ© Ă  attendre, le besoin d’agir, la tendance Ă  interrompre les activitĂ©s des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idĂ©es, mais ne parvient pas Ă  les retenir, Ă  les poursuivre, ou Ă  les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer gĂ©nĂ©ralement accomplir des tâches qui exigent une rĂ©flexion continue; 
  • perdre souvent des choses; ĂŞtre souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiĂ©tĂ© via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cĂ©rĂ©brales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une Ă©tude de Hammond, 60 Ă  80% des participants rĂ©pondent Ă  ce protocole avec une rĂ©duction des symptĂ´mes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • Ă©motionnelles : anxiĂ©tĂ©, changements d’humeur, manque de motivation, difficultĂ©s Ă  se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivitĂ©, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liĂ©es Ă  l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spĂ©cifiques: maux de tĂŞte, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • DifficultĂ© Ă  initier le sommeil mĂŞme en cas de possibilitĂ© de dormir

 

  • RĂ©veils nocturnes frĂ©quents /RĂ©veil matinal avec incapacitĂ© de se rendormir.

 

  • La difficultĂ© de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnĂ©e du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour ĂŞtre diagnostiquĂ©, la perturbation du sommeil doit ĂŞtre associĂ©e Ă  un retentissement significatif sur la qualitĂ© de vie de la personne. C’est Ă  dire entraĂ®ner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’Ă©nergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altĂ©ration qualitative des interactions sociales
  •  une altĂ©ration qualitative de la communication ; 
  • un caractère restreint, rĂ©pĂ©titif et stĂ©rĂ©otypĂ© des comportements, des intĂ©rĂŞts et des activitĂ©s.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en Ă©tablissement mĂ©dico-sociaux, ou Ă©tablissements psychiatriques, ou vivant Ă  domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une Ă©quipe de spĂ©cialistes et qui ne sont pas repĂ©rĂ©es comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bĂ©nĂ©ficiant d’une place dans des structures dĂ©diĂ©es dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bĂ©nĂ©ficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un Ă©ventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger Ă  leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

Ă€ l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schĂ©mas rĂ©pĂ©titifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dĂ©pression, d’une anxiĂ©tĂ© ou encore du TDAH, c’est lĂ  l’intĂ©rĂŞt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la diffĂ©rence. Si l’on trouve que c’est liĂ© au TSA,  a ce moment, il peut ĂŞtre intĂ©ressant de chercher Ă  moduler ses dominances hĂ©misphĂ©riques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. QuantitĂ© plus importante que prĂ©vu
  • 2. IncapacitĂ© malgrĂ© la volontĂ© de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacrĂ© Ă  la substance ou Ă  rĂ©cupĂ©rer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impĂ©rieux et irrĂ©pressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, Ă  l’école ou Ă  la maison ;
  • Consommations malgrĂ© la prĂ©sence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou Ă©viter les symptĂ´mes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilitĂ©,
  •  perte de la capacitĂ© Ă  Ă©prouver du plaisir ou de l’intĂ©rĂŞt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultĂ©s de concentration ;
  • sentiments de culpabilitĂ© excessive ou faible estime de soi ;
  • dĂ©sespoir face Ă  l’avenir ;
  • idĂ©es suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appĂ©tit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tĂŞte que certaines personnes ont des prĂ©dispositions Ă  utiliser les zones cĂ©rĂ©brales associĂ©es Ă  la dĂ©pression. Elles ont une fragilitĂ© gĂ©nĂ©tique qui les rend plus sensibles aux Ă©vĂ©nements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraĂ®ner le cerveau Ă  s’orienter vers des zones associĂ©es Ă  la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilitĂ©.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par consĂ©quent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothĂ©rapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cĂ©rĂ©braux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la prĂ©sence ou l’absence d’onde associĂ© Ă  diffĂ©rentes dysfonctions. La prĂ©sence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considĂ©rĂ©e comme une aide au diagnostic. Outre la volontĂ© de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprĂ©cier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cĂ©rĂ©braux est non douloureuse, non invasive et sĂ©curitaire. Les Ă©lectrodes posĂ©s sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cĂ©rĂ©brales et n’envoient pas d’impulsions Ă©lectriques. De la mĂŞme manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (RĂ©gulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santĂ© cĂ©rĂ©bral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut ĂŞtre un outil de mesure pour le dĂ©veloppement personnel et le dĂ©passement de soi ou la performance qui se dĂ©veloppe via d’autres mĂ©thodes. De mĂŞme dans le domaine des pathologies, avec de la mĂ©ditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thĂ©rapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothĂ©rapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et Ă©valuation chez l’adulte – Recommandations HAS