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Cervicalgie : Causes, symptômes et exercices

Vous vous demandez les causes de la cervicalgie ?  Les symptômes qui peuvent y être associés ? Les traitements ? Par quels exercices les soulager ? Bienvenu ! Vous êtes au bon endroit. Dans cet article, vous trouverez la réponse à ces questions.

Les types et causes de cervicalgie

Tout d’abord, il faut différencier deux types de douleurs de cou ou cervicalgie. Les douleurs chroniques et les douleurs aiguës. Les douleurs chroniques sont présentes depuis plus de 3 mois. À l’inverse, les douleurs aiguës durent moins de 3 mois.

Dans le cas de toute apparition de nouvelles cervicalgies, il est bon de consulter un professionnel de santé de première intention. Ce sont les médecins généralistes, les ostéopathes et chiropracteurs.

Car bien que ce soit peu fréquent (environ 15% des cas), les douleurs peuvent être le signe d’un processus grave (fracture par exemple). Ces thérapeutes pourront évaluer ces éventualités et indiquer la conduite adaptée.

C’est dans le cas de suspicion de ces troubles graves, et UNIQUEMENT dans ce cas, que les imageries présentent un intérêt. Ainsi, si vos thérapeutes ne le recommandent pas, inutile de demander l’imagerie. Les imageries pourraient favoriser que vos douleurs durent plus longtemps que ce qui devrait être le cas.

Une fois ces éventualités graves écartées, on peut considérer les douleurs comme un signal d’alerte bénin. Cela signifie que comme un rhume, cette douleur ne présente pas de risque de gravité et devrait s’améliorer rapidement (dans des conditions optimales). C’est-à-dire dans les 15 jours qui suivent.

Cependant, ces douleurs, même si elles sont bénignes, peuvent être très gênantes. Voyons en détail les solutions et les causes de ces douleurs.

La cervicalgie aiguë

Causes

Pour commencer, ces douleurs récentes ont toutes les chances de disparaître naturellement. En particulier si vous avez une bonne hygiène de vie et que vous avez rarement des douleurs cervicales.

Si c’est le cas, elles sont souvent le fruit d’une hausse trop importante d’effort d’adaptation à votre corps. Une hausse de la charge sportive, du nombre d’activités ou encore des soucis professionnels ou familiaux.

Ainsi, cette hausse de charge pour le corps se matérialise par des douleurs. Dans les faits, le chiropracteur ou l’ostéopathe pourront identifier un blocage articulaire. Un muscle dysfonctionnel ou encore des troubles du fascia. C’est ce que l’ostéopathe et le chiropracteur chercheront à évaluer et soulager.

Votre douleur peut n’être que cela, en l’absence de facteur de récurrence. C’est le cas où la chiropraxie et ostéopathie seront magiques et vous procureront un soulagement immédiat et durable.

Traitement

Comme vu plus haut, vous pouvez passer par l’ostéopathe, le chiropracteur ou le médecin généraliste pour une évaluation de votre cervicalgie.

Si vous passez par le médecin, il pourra également vous prescrire des anti-inflammatoires qui pourront vous soulager. L’idéal est de le consommer à la dose minimale efficace. Cela signifie la dose qui suffit à vous soulager de manière à ce que ce soit tolérable. Ceci afin de laisser votre corps s’occuper de la guérison au mieux.

De plus, il pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie pour vous soulager aussi. Avec des massages thérapeutiques ou des exercices.

Bien sûr, vous pouvez combiner les approches. Tout votre but est d’éviter la persistance des douleurs au-delà de 15 jours.

Le positivisme et la reprise progressive des activités sont des clés essentielles à une récupération rapide et saine. Le positivisme consiste en la confiance en la capacité de votre corps à guérir. Ainsi que l’absence de peur de bouger et d’aggraver la lésion.

La reprise progressive signifie la réalisation de mouvement inconfortable, mais supportable afin de redonner de la mobilité à vos tissus. Ainsi qu’éviter l’évitement prolongé de gestes qui favorise la chronicité des douleurs.

Avec ses différentes modalités thérapeutiques, du positivisme et la reprise progressive des activités. Ainsi qu’en l’absence de facteur de récurrences, vous avez toutes les chances de guérir rapidement.

La cervicalgie chronique

Pour commencer, les cervicalgies chroniques font donc référence aux douleurs de plus de 3 mois. Cette durée est probablement le signe que des facteurs de récurrences sont présents. Ces facteurs renforcent la transmission nerveuse du signal de la douleur, même si le blocage ou la dysfonction de base n’est plus présente.

Cependant, il se peut également que votre corps n’ait pas réussi à traiter la hausse de tension sur vos tissus (fascias, articulations, muscles) et qu’il soit nécessaire de réaliser un traitement manuel. C’est ce qui peut arriver en l’absence de facteur de récurrence, mais avec une atteinte tissulaire importante de base.

Dans ce cas, 1 à 3 séances en ostéopathie ou chiropraxie ou un suivi en kinésithérapie devraient être suffisantes.

En revanche, en cas de présence de facteurs de récurrences, il se peut que les douleurs soient plus difficiles à améliorer.

C’est dans ce cas qu’il sera bon d’évaluer ces facteurs et de mettre en place un plan pour lutter contre eux. Ceci afin d’éviter le retour de la douleur.

Les facteurs de récurrence des douleurs cervicales

Pour commencer, les facteurs de récurrences sont les éléments qui vont faire que la douleur va revenir. Il faut savoir qu’aujourd’hui le facteur de récurrence numéro 1 des douleurs cervicales sont les facteurs psychosociaux. Ce sont donc les qualités de vos relations à votre travail, votre stress financier, familial etc. Tout ce qui est en lien avec votre bien-être émotionnel.

Cependant, ce ne sont pas les seuls facteurs. De nombreux patients ne présentent pas ces facteurs et souffrent pourtant de douleurs récurrentes.

Voici les différents facteurs fréquents que j’observe sur les patients ayant des cervicalgies chroniques.

-Sédentarité

-Troubles posturaux

-Manque de micronutriment

-Dysfonctions de la respiration

-Stress en excès ou mauvaise gestion du stress

-Hausse du tour de taille

Tous ces facteurs doivent donc être évalués. En découlent des traitements manuels, exercices ou recommandations pour corriger ces facteurs.

Par exemple, la sédentarité entraînera un manque d’activation des muscles fléchisseurs profonds du cou et des extenseurs. Ceci peuvent être stimulé via la thérapie manuelle et renforcer par des exercices.

D’une façon assez incroyable, le renforcement de ces muscles peut également être utilisé pour diminuer les douleurs lors d’un pic de douleur.

Les troubles posturaux peuvent venir des yeux, de la mâchoire, des pieds ou encore des hautes cervicales. De la même manière, la thérapie manuelle et des exercices peuvent être mis en place.

Tous ces facteurs peuvent donc être améliorés pour prendre en charge la cervicalgie. Cependant, cela peut ne pas suffire si les exercices sont mal effectués ou si la charge de stress mise sur le corps est trop importante. Si l’activité physique est excessive ou insuffisante. Ou encore si la charge de stress au travail ou au foyer est trop importante.

Cependant, la correction de ces facteurs ne sera pas perdue pour le soin de votre cervicalgie. Et lorsque votre vie aura retrouvé du calme ou que vous corrigerez les bons facteurs de récurrences. Il sera beaucoup plus simple pour votre corps de gérer cette douleur.

Les chiropracteurs et ostéopathes pourront vous aider à identifier ces facteurs et vous donner les recommandations adaptées.

Les symptômes associés aux douleurs cervicales

Les douleurs cervicales peuvent être associées à un ensemble de symptômes. Ces symptômes peuvent être le signe d’un processus grave ou non. C’est pour cela qu’il est essentiel de consulter un thérapeute en cas de nouveau signe. Ces nouveaux signes pourront lui donner un autre regard et changer la prise en charge.

Ainsi, le signe le plus fréquemment associé aux cervicalgies sont les maux de tête. Les muscles cervicaux peuvent donner des maux de tête par différents mécanismes.

D’autres signes plus rares peuvent être associés à la cervicalgie, comme une sensation d’instabilité, voire des vertiges. Ou encore les troubles de la mâchoire (articulation temporo-mandibulaire).

Également, les cervicalgies chroniques peuvent être associées à une baisse de plaisir, de motivation et une baisse de qualité de vie générale.

L’exercice magique contre la cervicalgie

Pour soulager vos cervicales ou lutter contre la sédentarité. Ou encore renforcer vos cervicales afin d’augmenter leur capacité de résistance en vue d’une reprise d’exercice. Vous pouvez utiliser cet exercice.

Attention, en particulier en cas de douleurs récentes, celui-ci peut provoquer des douleurs augmentées. Cette recommandation ne remplace pas une consultation avec un professionnel de santé comme vu précédemment.

 

 

 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS