Le blog pour vous aider à aller vers la santé

Comment améliorer votre gestion du stress : 

Le stress est défini comme une réponse normale du corps à un changement de l’environnement (interne ou externe). Il existe deux situations dans lesquelles le stress devient une problématique et provoque une dérégulation du système nerveux.

-Excès de changement de l’environnement 

-Diminution de nos capacités d’adaptation

Ces deux situations entraînent le même effet qui est un dépassement des capacités d’adaptation par les contraintes de l’environnement. Ce qui provoque progressivement une dérégulation du système nerveux avec des symptômes de plus en plus importants et une résistance au stress de plus en plus basse. 

Ainsi, il y à deux possibilités pour améliorer sa gestion du stress : 

-Limiter les impact de l’environnement négatif sur le corps

-Augmenter sa capacité d’adaptation

Alors, une approche globale est recommandée pour atteindre un maximum de résultat en terme de gestion de stress. 

Limiter les impacts négatifs de l’environnement

Les impacts négatifs de l’environnement sont plus difficiles à modifier que nos habitudes. Cependant, certaines recommandations accessibles peuvent faire une différence sur notre ressenti et notre système nerveux. 

-Bruit

-Pollution

Onde EMS

-Stress socio-professionnels

-Relations de qualités

-interactions fréquentes et positives

La plus longue étude sur l’homme dont vous trouverez une vidéo ici démontre que c’est la qualité des relations qui prédit le mieux la santé des individus. Cela consiste en des relations de qualités avec son entourage. C’est-à-dire un sentiment de confiance ou vous savez que vous pouvez vous reposer sur vos proches en cas de maladies ou difficultés. 

Cela consiste également en des interactions fréquentes et positives dans la journée. C’est-à-dire avec le boulanger, le serveur de café, le coiffeur ou encore le chauffeur du bus. Un signe de reconnaissance et d’amicalité participe à cette sensation de confiance et de bien-être au quotidien. 

Bien entendu, plus on vit dans des grandes villes, plus il peut être compliqué de développer ce genre d’habitudes. Cependant, vous pouvez toujours tisser des liens avec les commerçants avec qui vous avez du feeling en vous déplaçant régulièrement vers ces personnes.

Augmenter sa capacité de gestion du stress en autonomie

Augmenter sa capacité à gérer le stress dépend davantage de la personne et est donc plus facile à mettre en place dans la majorité des cas. Cela passe par des modifications qui concernent l’alimentation et les activités du quotidien. Voici une liste de choses pouvant être mise en place qui ont montré un intérêt sur la variabilité de fréqunce cardiaque, qui est le meilleur indicateur de gestion du stress et du fonctionnement du système nerveux

– Réaliser une activité physique qui vous plaît et prévenir les douleurs 

– Vous installer au lit à des heures régulières

Optimiser votre routine de sommeil 

– Mettre en place des moments de calme/d’ennui 

– Evitez l’alcool 

– Adopter une alimentation de type méditerranéenne. 

– Ecrire 5 choses positives de votre journée le soir

– Ecrire vos émotions/votre ressenti de la journée

– Pratiquer la cohérence cardiaque

-Contact avec la nature

-S’investir dans une passion 

-Temps en famille 

-Exposition au froid ou chaud

-Massage 

-Aromathérapie

-Evitez le café / cigarette

-Yoga/tai chi

-Thé vert 

L’idéal est de réussir à placer dans votre quotidien des nouvelles habitudes que vous êtes certains de pouvoir réaliser. Cela signifie parfois d’organiser ses tâches différemment pour pouvoir vous offrir ces moments à vous. Par exemple, modifier votre routine pour vous permettre de trouver le temps de noter 5 choses positives sur un carnet le soir avant de vous endormir.

En général, il est plus facile d’augmenter sa capacité de gestion que de modifier son environnement . Malgré cela, selon les personnalités, la mise en place de ces nouvelles habitudes peut tout de même être très difficile. Il existe maintenant des solutions d’aide à la gestion et des thérapies pour faciliter ces changements

OUTILS D’AIDE À LA GESTION 

Il existe deux types d’aide à la gestion du stress ou régulation du système nerveux. Le premier est un outil de recueil de données. Cet outil vous aidera à évaluer l’impact de vos nouvelles habitudes sur votre quotidien. Le deuxième est relaxant. C’est un produit qui à pour but de directement venir réguler votre système nerveux et passer en mode relaxation et repos. 

Les outils de recueil de données : 

Le bracelet whoop et la montre oura ring permettent de récolter la variabilité de fréquence cardiaque et un ensemble d’indicateur qui joue sur celle ci. L’intérêt de ces deux appareils est qu’ils peuvent être portés en permanence. Ils vous donnent donc une mesure précise de l’évolution de votre HRV selon votre hygiène de vie. 

Quel que soit l’appareil que vous choisissez, l’idéal est de réaliser des épreuves thérapeutiques. C’est-à-dire que vous essayez d’implémenter de nouvelles habitudes, comme une activité physique ou des changements alimentaires. Puis vous voyez comment cela vous impacte. À titre d’exemple, l’impact d’un sommeil de qualité est souvent une surprise pour les utilisateurs. Qui arrivent à améliorer leurs routines et leurs systèmes nerveux grâce à un meilleur sommeil.

Attention, la variabilité de fréquence cardiaque doit rester un indicateur de second plan. C’est-à-dire que c’est votre ressenti et vos symptômes qui prédominent avant tout. Si vous ne voyez pas d’améliorations sur votre HRV mais sur vos symptômes en modifiant votre alimentation, cela signifie que le changement améliore votre fonctionnement digestif, mais pas votre système nerveux. Ce qui est deja une excellente chose ! 

Les outils de relaxation/modulation

Il existe de nombreux appareils dont le but est d’améliorer la gestion du stress et il y en aura sans doute de plus en plus à l’avenir. Car les modifications de l’environnement vont vers un stress chronique de plus en plus important et nos capacités sont de plus en plus faibles. La régulation du système nerveux devient donc un enjeu majeur avec des solutions de plus en plus répandues. À ce jour, les appareils les plus connus sont : Muse, Pulsetto, Neorythm. 

Le muse est un appareil neurofeedback dont le but est d’améliorer votre capacité à méditer et vous relâcher. Selon le niveau de relâchement de votre cerveau, vous aurez un son en feedback plus ou moins agité. Le but est que votre cerveau associe le son calme à certaines stimulations cérébrales. Et qu’ils puissent ainsi apprendre à se relâcher. On pourrait qualifier ce système de neurofeedback passif. Car vous n’êtes pas activement à la recherche d’un résultat, mais devez apprendre à laisser le cerveau faire. Le défaut de cet appareil est d’être peu spécifique sur les zones et ondes cérébrales stimuler et d’avoir peu de visu sur le niveau d’amélioration relativement à des appareils professionnels. Cependant, c’est un bon appareil pour être actif dans sa gestion du stress et progresser depuis chez soi. Par ailleurs, les utilisateurs sont globalement très satisfaits de l’appareil.

Neorythm est également un mode de stimulation passif, et plus encore. Cette fois-ci, vous aurez simplement à poser le casque et attendre. Neorythm utilise les champs électromagnétiques pulsés. Le but de ces champs est de pousser le cerveau à produire certains niveaux d’ondes associés à la relaxation ou au sommeil. L’avantage de cet appareil est qu’il peut aussi être utilisé comme anti douloureux en le positionnant proche d’articulations douloureuses. 

 

Pulsetto propose une stimulation électrique transcutanée au niveau du nerf vague. Le nerf vague est un nerf essentiel dans la communication entre le cerveau et les organes. Il est connu pour avoir un rôle important dans le passage au mode parasympathique, qui est le mode du repos, du relâchement et de la guérison. Ainsi, Puletto est parvenu à montré une amélioration significative au niveau de la variabilité de fréquence cardiaque au bout de 15 jours. Certaines personnes semblent réagir avec des nausées, troubles au niveau de l’oreille et du visage. Attention donc à augmenter progressivement le temps et l’intensité des stimulations pour laisser le nerf s’adapter progressivement.

Les appareils nécessitent d’être prêt à prendre 15 minutes par jour et se poser pour laisser l’appareil agir. Si vous êtes prêt à maintenir cette habitude sur le long terme, ils peuvent être une option intéressante pour vous. Bien entendu, il existe différents types de réactions à ces appareils et pour vous assurer de maintenir la motivation, voir les effets sur le whoop ou l’oura ring peut aider.

THÉRAPIE D’AIDE À LA GESTION DU STRESS

Il existe plusieurs thérapies qui ont pour but d’agir sur le système nerveux et la régulation du stress aujourd’hui. Les plus connues et spécifiques sont le Neurofeedback, la psychologie, la Chiropraxie, la Sophrologie, l’hypnothérapie et la naturopathie. Chacune propose différents outils qui permettent de moduler la réaction au stress et le système nerveux. 

La psychologie va passer par différentes méthodes pour permettre aux patients d’adopter de nouveaux comportements et une meilleure résilience au stress. En général, ils passent plutôt par l’écoute et le questionnement pour créer de nouveaux schémas cérébraux ou libérer des traumatismes. Les neuropsychologues utilisent parfois le neurofeedback comme outil pour favoriser des ondes cérébrales contre l’anxiété, la dépression, l’insomnie chroniques ou encore les maux de têtes. 

La sophrologie passera davantage par la respiration pour vous aider à activer votre diaphragme. Le diaphragme est un muscle essentiel à la respiration. Il peut être utilisé pour induire la sensation au corps que vous êtes dans un endroit calme, inspirant le repos, la relaxation. À l’inverse, une respiration dysfonctionnelle va favoriser l’envoi d’un signal de danger à votre cerveau. Ainsi, le sophrologue peut vous apprendre à reconnaître les moments de tensions et vous donner des méthodes de relaxation par la respiration qui favorise une régulation du système nerveux.

La chiropraxie utilise les manipulations articulaires et des traitements des muscles pour rétablir le fonctionnement du système nerveux. Le but est de libérer le corps d’un maximum d’interférences pour qu’il dispose de plus d’adaptabilité à l’environnement. Moins vous avez de tensions, plus le cerveau peut se concentrer et s’adapter aux variations de l’environnement. 

L’hypnothérapie passe par l’inconscient pour vous permettre de lever des blocages et des schémas dysfonctionnelles. Elle peut vous aider à vous libérer d’habitudes nocives et favoriser la mise en place de routine favorisant une meilleure santé. L’hypnothérapeute utilise donc des questions et suggestions pour guider votre inconscient vers les zones de blocages et lancer de nouvelles habitudes. 

La naturopathie propose des changements alimentaires et d’hygiène de vie qui influent sur le système nerveux. Le système nerveux est dépendant de l’apport alimentaire. Plus il dispose des nutriments

adaptés, plus il peut fonctionner et s’adapter à l’environnement. Que ce soit par des recommandations sur le sommeil, la façon de manger ou les compléments alimentaires, le naturopathe peut faire une grande différence pour réguler votre système nerveux

Conclusion

Il existe de plus en plus de facteurs de stress chroniques aujourd’hui, et en même temps, de plus en plus de solutions sont disponibles. Que ce soit en autonomie, avec des appareils ou à l’aide de thérapeute, vous pouvez commencer dès aujourd’hui à mettre en place de nouvelles habitudes et analyser vos évolutions. Si toutes ces informations vous semblent insurmontables, vous pouvez commencer par un bilan de santé afin d’être accompagné dans votre chemin vers la santé.

 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS