Définition, causes et conséquences du stress
Vous vous demandez qu’est ce qui favorise le sentiment d’être stressé ? Comment savoir si votre stress est normal ou excessif ? Quelles en sont les conséquences et les symptômes ? Comment améliorer sa gestion du stress et son anxiété ? Faisons le tour de ces questions répandues dans cet article.
Facteurs favorisant la sensation d’être stressé
Tout d’abord, il existe de nombreuses définitions du stress. Le point commun de nombreuses de ces définitions est la notion de dépassement des capacités d’adaptations.
Ainsi, les facteurs favorisant sont ceux qui diminuent les capacités d’adaptation et ceux qui poussent à s’adapter. Ce qui tranche déjà avec la conception habituelle qui est de n’entrevoir le fait d’être stressé qu’à travers la quantité excessive de stimulation extérieure et non notre capacité d’adaptation.
Certaines définitions mettent en avant le fait qu’une absence de stimulation extérieur, ou un stress trop faible par rapport aux capacités d’adaptations conduit à l’ennui. Ce qui implique qu’il existe un juste milieu de stress. Entre l’ennui et la sur-stimulation..
Les éléments stressants (amène au stress en excès)
- Insécurité financière
- Manque de soutien social
- Insatisfaction professionnelle
- Pollution sonore
- Manque de sommeil
- Activité physique excessive
- Quantité de travail
Les élément diminuant nos capacités d’adaptation
- Dysbiose
- Carence en micronutriment
- Infections froide
- Choc émotionnels
- Choc physique
- Manque de cortisol
- Maladaptation au stress
Ainsi, il existe des sources de stress sur lesquelles nous pouvons avoir une action via des changements d’hygiène de vie. Et d’autres qui sont plus difficiles à modifier. Car elles sont liées à notre environnement et notre travail.
En revanche, on note qu’en corrigeant les éléments diminuant nos capacités d’adaptations. On devient beaucoup plus résistant aux éléments stressant plus difficile à modifier.Ainsi, dans certains contextes, avant de quitter l’environnement, le travail sur nos capacités d’adaptations peut améliorer significativement notre gestion des stress de l’environnement.
Bien que dans l’idéal, il faudrait pouvoir bénéficier de l’environnement externe et interne idéal, bien entendu.
Il est très important de garder à l’esprit que c’est à partir du microbiote que nous synthétisons les cellules du plaisirs et du bonheur. Et qu’ainsi, même dans un environnement parfait, une dysbiose empêchera de ressentir toute sérénité et plaisir. C’est pour cela que certaines personnes se sentent vidé et dépressives malgré une vie qui semble parfaite.
De la même manière, une carence en micronutriment ou un choc émotionnel diminuent la synthèse des cellules du bonheur. Ce qui nous rend plus fragiles face aux sources de stress externes.
Comment savoir si mon stress est normal ou excessif ?
Pour commencer, de nombreux patients arrivent en consultation en pensant que leurs symptômes viennent du stress. Dans la grande majorité des cas, sans qu’aucun test diagnostique ou questionnaire n’ait été réalisé. Pourtant, il existe souvent de nombreuses autres possibilités pour expliquer les symptômes de ces patients.
De même, certains patients se sentent stressés en absence même de raison rationnelle. C’est à ce moment que ce n’est pas le stress extérieur qui cause les symptômes. Mais une diminution trop importante des capacités d’adaptations via les facteurs vus plus haut.
De plus, il existe des questionnaires et des mesures permettant d’évaluer le niveau de stress des personnes et leurs capacité à gérer le stress.
http://www.psychomedia.qc.ca/tests/echelle-de-stress-percu
Le meilleur outil diagnostique facilement accessible au thérapeutes aujourd’hui est la mesure de la variabilité de fréquence cardiaque. Elle permet de mesurer le stress et de proposer des exercices améliorant significativement la gestion du stress et les symptômes. Un bon score est également un indicateur de prévention de maladies cardio-vasculaires.
De plus, il faut savoir que le travail sur la gestion du stress via la cohérence cardiaque à montré des bienfaits supérieurs aux thérapie cognitivo comportementales seules. Ainsi, bien que le contact avec un psychologue peut être salvateur, une prise en charge pluridisciplinaire et holistique met toutes les chances de votre côté. (1)
(1)https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0167876017306153?via%3Dihub
Les conséquences et les symptômes du stress
Tout d’abord, il faut savoir que le stress est associé au développement de quasiment toutes les pathologies chroniques. En allant des douleurs jusqu’aux maladies cardio-vasculaires.
En effet, le stress chronique produit une augmentation de l’inflammation via de multiples mécanismes. Ces mécanismes incluent la baisse de qualité du sommeil, la diminution d’hormones, de micronutriments et d’altérations des relations humaines. Or, l’inflammation est le lit des pathologies chroniques.
A titre d’exemple, l’inflammation diminue l’efficacité des cellules à consommer le sucre. Ce qui entraîne une stagnation du sucre dans le sang que l’on appelle le diabète.
Autrement, les stress aigus et violents peuvent diminuer l’immunité en particulier. Comme un divorce, un décès ou un choc physique traumatique. Ces stress violents sont la porte d’entrée à l’activation d’infections chroniques silencieuses entraînant une cascade de symptômes. En allant de désordres du microbiote donnant des maux de ventres jusqu’à l’anxiété et les douleurs de dos.
De plus, en cas d’immunité déjà altéré via un manque de micronutriment. Il se peut que le corps ait des difficultés à calmer l’inflammation et lutter contre cette infection. Ce qui entraîne des symptômes chroniques.
C’est pour cette raison que certaines personnes voient leurs santés basculer suite à un choc physique ou émotionnel. Et aussi qu’il est impératif d’optimiser sa gestion du stress pour éviter ces possibilités.
Comment améliorer sa gestion du stress
Premièrement, l’amélioration de la gestion du stress passe par l’évaluation des différents facteurs cités plus haut. Les tests les plus aisément accessible sont :
1)Test de variabilité de fréquence cardiaque
2)Évaluation du statut en neurotransmetteur
3)Évaluation du statut en micronutriment
4)Évaluation du microbiote
Il faut savoir que nous sommes quasiment tous plus ou moins infectés par un ou plusieurs virus/bactéries à l’état dormant (infection froide). Prêt à s’activer en cas de baisse d’immunité. Et que leurs détections ne se fait pas pour des douleurs chroniques et en absence de gravité.
Ainsi, il est primordial d’entretenir des habitudes saines pour éviter le réveil de ces infections lors de chocs émotionnels ou physiques.
La seconde partie de la gestion du stress consiste en la correction de ces éléments. Ce qui passe par :
-Exercice : respiration type pranayama, cohérence cardiaque, yoga, activité physique.
-Accompagnement en thérapie cognitivo-comportementale.
-Correction des carences en micronutriment, en particulier vitamine B, zinc, magnésium, oméga 3. Éventuellement, ginseng, rhodioloa, ashwaganda en cas de burn in ou burn out.
-Alimentation de type méditerranéenne voir prébiotiques et probiotiques spécifiques selon le microbiote.
-Si possible, modification des facteurs extérieurs vu plus haut.
Conclusion pour être moins stressé
Pour conclure, le stress en excès de manière chronique est à la base des pathologies chroniques. Les stress aigus et violents (décès, choc violent, divorce) peuvent être à la base d’une baisse de l’immunité qui déclenchent une spirale d’inflammation importante également.
L’idéal est donc d’entretenir un environnement hypo-inflammatoire via une gestion du stress, un taux de micronutriment et microbiote équilibré. Cet équilibre empêche le développement des pathologies chroniques et diminue les risques liés au chocs émotionnels.
Cependant, cette tâche est loin d’être aisée. En particulier pour des personnes ayant subi des abus dans l’enfance par exemple. Car cela modifie leurs réactions au stress et diminue leurs capacités d’adaptations. De même, les personnes avec certains microbiote (hérité ou acquis) ont des risques augmentés de troubles de l’humeur qui diminuent la capacité de gestion du stress.
Ainsi, seule une approche individualisée et pluridisciplinaire permet d’atteindre cet équilibre essentiel à la santé sur le long terme et la prévention des chocs émotionnels et traumatiques.