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Dépression

Vous souhaitez connaître les symptômes de la dépression ? Qu’est ce qui peut expliquer ces signes ? Comment traiter la dépression ? Faisons le tour de ces questions dans cet article.

Les symptômes de la dépression

Tout d’abord, l’ouvrage de référence pour le diagnostic des troubles mentaux est le DSM. Cela signifie diagnostic et statistique des troubles mentaux. Il est régulièrement mis à jour pour arriver à la cinquième version en 2013.

Les symptômes de dépression défini dans ce livre sont : 

-Humeur dépressive (mélange de sentiment d’inutilité et de tristesse) presque toute la journée, presque tous les jours.
-Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes, ou presque -toutes, les activités la plupart du temps, presque tous les jours.
-Perte de poids significative en l’absence de régime ou prise de poids, ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
-Un ralentissement de la pensée et une réduction des mouvements physiques (observables par les autres, et pas seulement des sentiments subjectifs d’agitation ou de ralentissement).
-Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
-Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée presque tous les jours.
-Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision, presque tous les jours.

Mais ce n’est pas tout. Pour que l’on puisse parler de dépression, il faut également que ces symptômes aient un impact significatif sur la vie du patient. C’est-à-dire que cela l’empêche de réaliser sa vie personnelle ou professionnelle.

Classiquement, les symptômes sont attribués à une baisse de sérotonine dans le cerveau. En effet, la sérotonine est le neuromédiateur de la joie, de la sérénité, du sentiment d’utilité et d’intérêt. Mais la grande question reste, pour quel raison peux on manquer de sérotonine ?

Quels sont les causes de la dépression ? 

Pour commencer, une équipe de chercheurs a réalisé un superbe travaille en analysant les facteurs prédisposant aux dépressions.(1) Pour cela, ils ont analysés 134 méta-analyses pour en retenir 8 et garder les facteurs prédisposant suivant :

->Veuvage

->Abus dans l’enfance

->Stress au travail

->Obésité

->4 à 5 facteurs de risque métabolique (BMI, protéine C réactive, hypertension, hémoglobine glyquée, HDL cholestérol bas).

Ainsi, nous avons 2 facteurs liés aux traumatismes émotionnels. Ces traumatismes entraînent des modifications de l’utilisation de la sérotonine en situations de stress. Une augmentation de la stimulation du système nerveux sympathique lors des stress. Et une augmentation de la dépense en cortisol pour des événements stressant.(2)

Cela signifie que ces personnes dépensent plus d’énergie lors de stress. Et ressentent du stress pour des situations moins stressantes que les autres. Ce qui augmente la perte en micronutriments (qui sont utilisés pour réagir au stress et produire la sérotonine).

Pour imager, ces personnes vont appuyer sur le frein 300 mètres avant la voiture devant eux sur l’autoroute. Ce qui augmente le nombre de réactions stressantes dans la journée.

De la même manière que pour les autres causes, ces réactions décuplées entraînent un épuisement des micronutriments plus rapides (zinc, magnésium, vitamine B etc.) et des dysbioses.

Ce qui entraîne une diminution de la capacité à synthétiser la sérotonine. C’est ainsi que l’on rentre dans un cercle vicieux ou le corps est plus sensible au stress. Et que le stress augmente la sensibilité au stress.

(1)https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022395617310920?via%3Dihub

(2)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3769180/

 

Les traitements de la dépression 

Tout d’abord, il existe autant de traitements de dépression que de dépressifs. Chaque personne ayant une combinaison unique de facteurs qui composent sa dépression. Ainsi, la première chose est d’identifier la cause de sa dépression et de se diriger vers la personne adaptée.

Ainsi, si vous avez une obésité et des facteurs de risques métaboliques sans autres facteurs. Il est rationnel de se diriger d’abord vers des changements hygiéno-diététiques avant un suivi psychologique. Inversement, en cas de choc émotionnel, il est plus logique de se diriger d’abord vers un soin psychologique. Et enfin, en cas de stress professionnels, vers une thérapie de gestion du stress.

Cependant, la difficulté dans ce puzzle est que certains chocs émotionnels induisent des amnésies traumatiques. C’est à dire que les abus provoquent un oubli du traumatisme. Ainsi, il n’est pas évident pour la victime de se diriger vers la bonne personne.

Les deux chocs les plus étudiés sont les chocs de guerre et de violences sexuelles. A titre d’exemple, pour les violences sexuelles, sur environ 1200 patients. 34% relatent une amnésie partielle ou totale. 83% de ces patients souffrent d’amnésie partiel ou total pendant 1 ans à 40 ans.(1)

Ainsi, en cas de dépression, en particulier résistante aux traitements. Il est recommandé de consulter un psychologue ou psychiatre qui dispose des compétences pour évaluer et prendre en charge ce trouble.

(1)https://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/Articles-Dr-MSalmona/2018-l-amnesie-traumatique.pdf

 

La psychologie

Premièrement, les recommandations de bonnes pratiques se dirigent en première intention vers les thérapies cognitives et les antidépresseurs. Elles suggèrent également l’EMDR pour les stress post traumatiques qui donnent les symptômes suivant :

-souvenirs récurrents, involontaires et intrusifs de l’événement

– évitement des stimuli associés au traumatisme,

-altérations négatives des cognitions ou de l’humeur associées à l’événement, ou engourdissement (ou les deux).

-des altérations de l’excitation et de la réactivité, y compris une sensibilité accrue à une menace potentielle.

L’enjeu des thérapies cognitives est de vous aider à développer des stratégies pour dépasser les problèmes récurrents. Ceci en découpant ce problème en plusieurs parties surmontables.

Les antidépresseurs permettent d’augmenter la disponibilité de la sérotonine dans les synapses. Ainsi, vous ressentez davantage la sérénité, le sentiment d’utilité, l’intérêt et la joie.

(1)https://www.apa.org/ptsd-guideline/ptsd.pdf

(2)https://www.apa.org/depression-guideline/guideline.pdf

La gestion du stress

Deuxièmement, en cas de situations ou la réaction au stress devient altérée. Donc en particulier pour les patients ayant subi un traumatismes émotionnels. Ou des patients dans une situation de stress chroniques. Il peut être envisagé de réaliser un travail sur la gestion du stress.

Le meilleur marqueur dont nous disposons actuellement sur la gestion du stress est la variabilité de fréquence cardiaque (HRV). De manière extrêmement intéressante, lief, une entreprise américaine, a développé un produit ingénieux à partir de la HRV. En effet, leur produit se colle en dessous du pectoral. Et il envoie une vibration dès que la variabilité de fréquence cardiaque diminue trop.

Cette vibration invite au recentrage sur sa respiration, qui est un formidable modulateur de la réponse au stress. Ainsi, lief a obtenu des résultats supérieurs aux thérapies cognitives classiques seules pour l’amélioration de l’anxiété.(1)

En outre, ce produit devrait être accessible en Europe au milieu de l’année 2022. Par ailleurs, il bénéficie déjà du remboursement par les compagnies d’assurances aux Etats-Unis.

Ainsi, l’amélioration de la variabilité de la fréquence cardiaque est la pierre angulaire de la gestion du stress. D’ailleurs, Il existe de nombreux moyens d’améliorer cette HRV, en allant de la prière jusqu’à l’aromathérapie. Mais les stimulus les plus puissants restent une activité physique régulière et des exercices de respiration. Et bientôt, Lief en Europe, on l’espère. la

(1)https://blog.getlief.com/introducing-hrv-autodosing/

La micronutrition

Troisièmement, et en particulier pour les personnes en surpoids ou souffrant de facteurs de risques métaboliques. La micro-nutrition peut être un allié précieux.

En effet, il faut savoir que la sérotonine se synthétise à partir des protéines du matin et avec un microbiote sain. Or, le microbiote et les processus de transfert de la sérotonine vers le cerveau sont perturbé en cas d’inflammation.

De plus, pour ressentir les bienfaits de la sérotonine, il est nécessaire de bénéficier d’un apport optimal en magnésium et oméga 3. De même, le zinc à montré des bénéfices importants pour les symptômes dépressifs.

Enfin, il est primordial d’avoir des mitochondries fonctionnant optimalement pour donner l’énergie aux cellules du cerveau. En effet, elles sont les plus gourmandes en énergie et les premières à en manquer. Ainsi, c’est une raison de plus pour se diriger vers une alimentation anti-inflammatoire de type méditerranéenne. Qui à également montré des effets bénéfiques pour la perte de poids et la protection cardio-vasculaire.

 

 

Synthèse de mélatonine simplifiée

L’activité physique

Enfin, l’activité physique est un véritable antidépresseur naturel. Qui est particulièrement efficace en cas de sédentarité et facteurs de risques métaboliques.

L’activité physique augmente la biodisponibilité de la sérotonine. Or, pour rappel, la sérotonine est le neuromédiateur qui permet de ressentir : 

-Sérénité

-Sensation d’être utile

-Intérêt pour les autres et en générale

-Capacité à relativiser

-Baisse de sensibilité à la douleur

-Meilleur sommeil

L’activité physique permet également de remplacer les mauvaises mitochondries. Ce qui diminue l’inflammation cérébrale et favorise la captation de la sérotonine.

Conclusion

D’après l’organisation mondiale de la santé, les dépressions sont l’une des causes principales d’invalidité. Et elles contribuent largement à la morbidité dans le monde. C’est une pathologie complexe pour laquelle moins de 30% des patients répondent aux traitements classiques. C’est-à-dire la traitement cognitif et les antidépresseurs. (1)

De plus, sous anti-dépresseurs, d’après une étude, 85% des patients relèvent des symptômes dépressifs moyen à sévères. Ces patients seront tout de même comptabilisés comme “a succès ” car ils ont bénéficié d’une amélioration via les anti-dépresseurs. (2)

Ainsi, les antidépresseurs et les traitements cognitifs permettent de soulager les symptômes mais permettent rarement de bénéficier d’un retour à un fonctionnement normal.

De plus, les antidépresseurs sont souvent recommandés à long terme en cas de dépressions majeurs. Or, ceux-ci diminuent progressivement la sensibilité à la sérotonine. Via une augmentation permanente de sérotonine dans les synapses, les récepteurs deviennent de moins en moins sensibles à la sérotonine. Ceci induit le risque de créer des patients insensibles à la sérotonine et contraint d’augmenter toujours les médicaments.

Ainsi, pour les patients résistants, il est nécessaire de se tourner vers d’autres approches dont l’activité physique, la gestion du stress et la micro-nutrition le plus vite possible. Afin de s’exposer le moins possible à la difficulté à cesser les antidépresseurs.

Ensemble, ces modalités thérapeutiques diminuent la perte de micronutriments associés au stress. Augmente la sérotonine disponible via un microbiote sain. Ce qui permet au patient d’être moins sensible au stress de la vie et de ressentir la joie et la sérénité que la vie peut offrir dans des conditions normales.

(1)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34459676/

(2)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4970636/

 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS