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Prévention cardiovasculaire : AVC, infarctus et insuffisance cardiaque

Comment avoir une prévention cardiovasculaire optimale ? Quels sont les mécanismes ? Comment s’auto-évaluer et être acteur en prévention ?

Vous vous demandez comment prévenir les maladies cardiovasculaires ? Quels sont les facteurs qui augmentent les risques ? Quelles mesures pouvez vous prendre pour savoir où vous en êtes ? Comment diminuer les risques ? Faisons le tour de ces questions répandues dans cet article.

Comment les maladies cardio-vasculaires arrivent ?

Tout d’abord, les maladies cardiovasculaires représentent les maladies qui viennent du cœur et des artères et veines. Les maladies cardiovasculaires les plus fréquentes sont dans l’ordre :

Hypertension artérielle (1 français sur 3)

Insuffisance cardiaque (150 000 hospitalisations/an)

Accident vasculaire cérébrale (130 000 hospitalisations/an)

Infarctus du myocarde (120 000 hospitalisations/an)

L’hypertension artérielle est le facteur principale à la base des autres maladies. En effet, en obligeant le cœur à battre plus vite, le cœur se fatigue et devient insuffisant.

Avec un sang frappant trop fort les artères, des micros lésions inflammatoires se produisent. Elles augmentent l’oxydation des LDL et conduisent aux plaques d’athéromes. Ces plaques diminuent l’apport sanguin au cœur. Ce qui donne également l’insuffisance cardiaque.

Enfin, si ces plaques sont instables, elles peuvent se détacher et boucher les plus petites artères. C’est ce qui provoque l’infarctus ou l’AVC selon l’endroit ou elles se détachent.

Cependant, l’hypertension artérielle n’est pas le seul facteur de risque de l’AVC et l’infarctus. En effet, une inflammation globale, appelée inflammation systémique de bas grade, peut en être à la cause également. C’est la raison pour laquelle certaines personnes n’ayant jamais eu d’hypertension peuvent souffrir d’un AVC ou d’un arrêt cardiaque.

 

Les autres facteurs de risques de maladies cardiovasculaires

Pour commencer, les autres facteurs de risques causent l’inflammation systémique de bas grade ou l’hypertension. Les plus démontrés sont ceux ci :

-Obésité

-Tabagisme

-Diabète

-Sédentarité 

-Isolement sociale (1)

-Stress psychosociale (dépression, anxiété, abus sexuel) (2)(3)

Ainsi, les causes des maladies cardiovasculaires se composent de facteurs chimiques et émotionnels. Certaines personnes sont à risque via une fragilité psychologique qui favorise l’inflammation. D’autres le sont via des fragilités génétiques, du microbiote ou des erreurs alimentaires conduisant à l’inflammation également.

 Par conséquent, pour lutter contre ces troubles, il faut d’abord évaluer la cause. Il existe des moyens de mesurer en autonomie ou vous en êtes. Et des plus poussés pour agir optimalement en prévention cardiovasculaires

(1)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27091846/

(2)https://sci-hub.hkvisa.net/10.1080/01616412.2017.1317904

(3)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34654528/

 

Comment savoir ou j’en suis facilement ?

Tout d’abord, relativement aux facteurs de risques vue plus haut, on voit qu’il faut se concentrer sur deux paramètres : la gestion du stress et l’alimentation. L’idéal est d’avoir des marqueurs facilement accessible pour vous auto-évaluer et être autonome et acteur de votre santé.

Pour la gestion du stress, le paramètre le plus facilement accessible et informatif est la variabilité de fréquence cardiaque (HRV). Il peut être régulièrement mesuré et amélioré via des mesures simples. De plus, son amélioration est associée à une baisse de risque de maladies cardiovasculaires.

A titre d’exemple, urgofeel propose un appareil à 69€ qui vous permet de voir en direct votre HRV s’améliorer. Il existe également des applications qui permettent de mesurer cette valeur.

Pour l’alimentation, la mesure la plus simple est le tour de taille. Qui doit se trouver en dessous de 80cm pour les femmes et 94cm hommes.

En normalisant ces deux facteurs, vous diminuerez déjà fortement vos risques de maladiescardiovasculaires. Cependant, ce n’est pas suffisant pour bénéficier d’une prévention optimale contre les maladies cardiovasculaires. En effet, vous pouvez avoir un tour de taille faible et une bonne gestion du stress et souffrir de maladies cardiovasculaires pour d’autres raisons.

Les autres marqueurs cardiovasculaires à normaliser

Premièrement, bien que les causes majeures d’inflammation sont le stress et le surpoids. Il existe de nombreuses autres causes d’inflammation.

-Microbiote pro-inflammatoire

-Homo-cystéine

-Carences en oméga 3

-Carences en anti-oxydant

-ApoE

-Troubles hormonaux

-LDL oxydés et la CRPus

Les LDL oxydés et la CRPus sont les conséquences d’une inflammation excessive ou d’un manque de micronutriments. Ainsi, leur élévation justifie l’exploration des autres facteurs et leurs normalisations.

Entres autres, l’homo-cystéine élevé est un indicateur de risque de mortalité à court terme. En effet, ce produit agit comme des lames de rasoirs qui endommagent les artères. De même, tout doit être fait pour la normaliser. Et des complémentation en vitamines B ou en hormones peuvent être très efficaces pour se faire.

Toute la difficulté des maladies cardiovasculaires est leur caractère progressif et silencieux. Cela signifie que l’élévation de l’inflammation via ces marqueurs peut ne donner aucun signe jusqu’a l’arrivé de l’AVC ou l’infarctus. 

Cependant, de nos jours, des tests sanguins sont disponibles pour évaluer ces facteurs et prévenir les risques de maladies cardiovasculaires. Ainsi, nous disposons de nombreux éléments pour agir, et il ne manque que la diffusion de l’information pour que ces tests deviennent des routines.

Ces routines pourront prévenir l’utilisation de médicaments qui diminue la qualité de vie mais qui sont nécessaires. Car nous sommes déjà arrivé trop tard dans le développement des plaques d’athéromes et de l’hypertension. Par faute de prévention cardiovasculaire.

Conclusion pour la prévention cardiovasculaire

Pour conclure, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Elles sont silencieuses, ce qui veut dire qu’on peut ne pas les voir venir. Ce qui signifie que toutes les stratégies de prévention possibles doivent être utilisées. 

La principale stratégie consiste en la gestion du stress psychosocial et la réduction du tour de taille. Ces deux facteurs permettent de diminuer significativement les risques et sont des priorités absolues. Vous pouvez agir en autonomie et auto-évaluation sur ces facteurs comme vu plus haut. En cas de difficulté à normaliser, vous pouvez trouver de l’aide via des coachs sportifs, le soutien de votre entourage ou des médecins nutritionnistes, diététiciens, naturopathes etc.

Ensuite, idéalement, les autres facteurs de risques peuvent être évalués, dès 40 ans. Ce qui permet de mettre toutes ses chances de son côté. En l’absence de pathologie, on peut imaginer commencer simplement par les LDL oxydés, l’homo-cystéine, la vitamine D et la CRPus. 

Ces tests sont accessibles sans prescription et coûtent environ 100€ via le laboratoire LIMS et BARBIER. Malheureusement, ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Donc vous n’êtes pas obligé de passer par votre médecin pour les réaliser.

En revanche, en cas de résultat anormaux, il est recommandé de se tourner vers un médecinfonctionnel ou thérapeute partenaire pour normaliser ces critères. Vous pouvez en trouver une liste ici. Ils pourront vous prescrire des analyses plus poussées qui sont remboursables en bonne partie. Et vous donner des conseils pour que ces analyses soient normales le plus rapidement possible.


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Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS