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Reflux Gastrique : Causes, Traitements Naturels et Effets Secondaires des Médicaments

Vous vous demandez quelles sont les causes du reflux gastrique ? Quels sont les traitements naturels ? Les effets secondaires des médicaments ? Faisons le tour de ces questions dans cet article.

Définition : qu’est ce que le reflux gastrique ?

Premièrement, le reflux gastrique consiste en la remontée du bol alimentaire dans l’œsophage voire dans la cavité buccale.

Cette remontée est dans l’immense majorité des cas asymptomatique. Ainsi, les reflux d’acides ne sont pas perçues dans la majorité du temps.

Par exemple, dans cette étude, sur 1464 reflux détectés par un cathéter dans l’œsophage. Seulement 93 ont provoqués des symptômes.(1)

Cependant, lors de reflux gastrique plus fréquent et plus acide que la moyenne, ces reflux peuvent devenir sensible.(1)(2)

Le reflux gastrique fut longtemps attribué à la hernie hiatale. Cependant, la littérature se dirige vers l’idée que celle ci est plutôt une conséquence, qu’une cause de reflux gastrique.(3)(4)

Alors, qu’elles sont les causes profondes du reflux gastrique ?

(1) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17227310/
(2) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16120760/

(3)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21830151/

(4)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12942560/

 

Les causes du reflux gastrique ?

Pour commencer, deux facteurs causent les remontées acides ressenti par les patients.  La hausse d’acidité gastrique et une hausse de la fréquence des remontées.

Hausse d’acidité gastrique

La hausse d’acidité est liée à deux possibilités majeures.

-l’excès d’histamine qui stimulent la production d’acide gastrique

-le stress, qui augmente l’acide gastrique chez la moitié de la population.(1)

Premièrement, l’excès d’histamine peut être associé à de multiples facteurs. Cependant, la cause la plus fréquente de libération d’histamine chronique sont les intolérances ou sensibilités alimentaires.

C’est la raison pour laquelle des régimes d’éviction peuvent être mis en place pour tenter de diminuer les symptômes de reflux gastriques chroniques. Comme l’arrêt temporaire du gluten, du lait de vache ou des oléagineux. Si cette sensibilité alimentaire est à la base des reflux, vous obtiendrez un soulagement au bout de 3 jours à 1 mois. 

Cependant, il faudra aller à la cause de cette libération d’histamine pour prévenir ses effets négatifs. Cette cause peut se situer en des carences en micronutriments qui régule le système immunitaire. Comme la vitamine D, B9 ou les oméga 3.

Ou encore être associé à des dysbioses en raison de la génétique, de déséquilibre alimentaires ou de mal-adaptation au stress.

(1)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27403305/

 

Fréquence des remontées gastriques

Deuxièmement, la fréquence des remontées gastriques est plus importante chez les patients souffrant de reflux gastrique. Elles semblent être liée a l’importance du repas. En effet, la distension de l’estomac est associé au déclenchement de la remontée acide.

Par ailleurs, l’œsophage bas, souvent incriminé dans les reflux gastriques. Ne se relâche pas plus chez les personnes atteintes de reflux gastriques que chez les patients sains.(1) Ainsi, la fréquence des reflux semblent être davantage liée à un manque de vidange gastrique qu’a un problème de relâchement de l’œsophage.

Or, encore une fois, les intolérances alimentaires peuvent produire des fermentations responsable de gonflement de l’estomac. Même en cas de repas léger.

Ainsi, les sensibilités alimentaires peuvent être à la base des deux causes de reflux gastrique symptomatique.

Autrement, d’autres processus peuvent provoquer un manque de vidange gastrique :

-Hypothyroïdie

-Helicobacter Pylori

-Dysbiose intestinale

-Stress

-Intolérance alimentaire

Ainsi, le stress est également un facteur qui cause la hausse d’acidité et de fréquence de reflux. Par conséquent, avec les sensibilités alimentaires, c’est une cible prioritaire en cas de reflux gastrique symptomatique.

Par ailleurs le meilleur outil de mesure du stress à ce jour est la fréquence de variabilité cardiaque. Vous pouvez trouver ici comment apprendre à maîtriser votre stress et l’évaluer.

(1)https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0016508588800039?via%3Dihub

Facteurs aggravant du reflux gastrique 

Les facteurs aggravant les RGO sont les facteurs qui vont faciliter les remontées chez les patients à risques. Par exemple, un patient en hypothyroïdie aura davantage de remontées gastriques en présence de repas copieux.

L’évitement de ces facteurs peut permettre un soulagement. Cependant, c’est le traitement des causes sous jacentes vues plus haut qui créeront le plus de bénéfices.

-Repas copieux

-Obésité

-E388 (édulcorant utilisé en additif alimentaire, notamment dans le coco-cola)

-Soda

-Fumer la cigarette

-Manque de salive (car la salive vient nettoyer l’excès d’acidité dans l’œsophage bas)

-Dominance en œstrogène

-AINS : liée au relâchement de la pression de l’œsophage bas et la baisse de la vidange gastrique (1)

(1)GERD pathogenesis, pathophysiology, and clinical manifestations

Conséquences du reflux gastrique 

Pour commencer, l’augmentation des reflux gastriques et de l’acidité produit une hausse d’inflammation. Cette hausse d’inflammation se traduit par des modifications de différents marqueurs. Or, de nombreuses études ont identifié ces hausses dans l’estomac et l’œsophage des patients atteints de troubles de l’estomac et de l’œsophage.

En plus des douleurs chroniques associés au reflux, l’irritation et inflammation continue induisent une hausse des risques de :

-ulcères

-rétrécissement du passage des aliments

-cancer de l’œsophage

Les traitements pour venir à bout des RGO

Traitements médicamenteux contre le reflux gastrique 

Le traitement médicamenteux le plus utilisé pour le traitement symptomatique des RGO est l’omeprazole. C’est un inhibiteur de pompe à protons qui diminue l’acidité gastrique de l’estomac. Ainsi les IPP soulagent les patients majoritairement en diminuant l’acidité.Sauf dans certains cas, notamment de reflux biliaires ou hypothyroïdie.

Dans l’idéal, ce médicament est utilisé avec la dose minimal efficace et sur la période la plus courte possible. Ceci afin d’éviter les symptômes associé a son arrêt ainsi que les effets secondaires à long terme.

Cependant, ce médicament est utilisé à long terme de manière abusives (1). Ceci entraîne de nombreux effets, à court, moyen et long terme. Dont le plus évident est l’aggravation des causes des reflux gastriques. Ceci via les carences d’absorption de micronutriment et la modulation du microbiote vers un état de dysbiose.(2)

A long terme, une association est mis en évidence avec le risque de démence, de maladie cardio-vasculaire, de fracture, d’hypomagnésie, de manque de B12 et de troubles rénaux. (2)(3)(4)

Ainsi, avant une prise à long terme, tout doit être tenté pour soigner ses reflux sans passer par une prise chronique d’omeprazole.

D’autant plus avec l’état actuel des connaissances qui nous donnent de nombreuses autres pistes de traitements.

(1)https://www.has-sante.fr/jcms/p_3213773/fr/les-ipp-restent-utiles-mais-doivent-etre-moins-et-mieux-prescrits

 (2)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32718584/

(3)https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jgh.13737

(4)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7713356/

 

Traitements naturels contre le reflux gastrique

Les vitamines et la mélatonine

Tout d’abord, parmi les traitements alternatifs contre les RGO, deux pistes principales ont été investiguées.

La première est celle des vitamines et de la mélatonine. En effet, une première étude sur les rats à montré les bénéfices de la quercetine et la vitamine E. Ces anti-oxydants ont augmenté le niveau de glutathion et réduit significativement l’acidité gastrique. Ce qui était déjà encourageant pour le rôle des antioxydants. (1)

Une deuxième étude à comparé un complexe de vitamines B, de L-tryptophane, de méthionine, bétaïne et mélatonine à l’omeprazole (IPP). Elle a montré une régression complète des symptômes chez 100% des patients dans le groupe à vitamines. Contre une régression partielle chez 65.7% des patients prenant l’omeprazole. (2)

De la même manière, une étude de cas montre les mêmes résultats avec le complexe de vitamine. Cependant, seul l’arrêt de la mélatonine a provoqué un retour des symptômes chez cette patiente. L’arrêt des autres vitamines n’a pas enlevé les bénéfices ce qui permet de supposer que la mélatonine est le plus important du complexe. (3)

Par ailleurs, une autre étude à montré l’augmentation des reflux gastriques symptomatiques lors de l’ablation de la glande pinéale (qui produit la mélatonine). Et une diminution des symptômes lors de la supplémentation en mélatonine. (4)

Ainsi, l’optimisation du sommeil et du statut en mélatonine semble être un point crucial du traitement des RGO. Ce qui n’est pas étonnant via l’impact du sommeil sur le stress et inversement. Et l’aspect protecteur de la mélatonine pour les muqueuses.

(1)https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S001429990800486X?via%3Dihub

(2)https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1600-079X.2006.00359.x

(3)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18616070/

(4)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24251671/

Les plantes médicinales

La deuxième piste des chercheurs est celle des plantes médicinales. De manière intéressante, le curcuma est l’une des plantes ayant montré des bénéfices. Et elle est connue pour ses effets sur la régulation de l’inflammation.(5) Ce qui est également logique relativement aux causes sous jacentes des RGO vus plus haut.

En effet, le curcuma à des effets bénéfiques sur les sensibilités alimentaires et les dysbioses via la régulation du système immunitaire. Or nous avons vu que ces deux mécanismes sont à la base des reflux gastriques.

(5)Medicinal Plants for Management of Gastroesophageal Reflux Disease: A Review of Animal and Human Studies

Conclusion contre le reflux gastrique

Pour conclure, le reflux gastrique symptomatique est une pathologie ayant de multiples causes complexes. Cependant, le pilier du traitement semble être la gestion du stress et des désordres intestinaux. 

La gestion du stress permet de diminuer l’acidité gastrique chez certains individus. D’améliorer le fonctionnement digestive, et de la thyroïde. De diminuer les intolérances alimentaires grâce a l’amélioration du système immunitaire et réduire les compulsions alimentaires. 

Des intestins fonctionnels permettent la sécrétion de mélatonine. Une vidange gastrique normale et une baisse des intolérances alimentaires également. Ils diminuent les fermentations qui poussent aux reflux gastriques.

Cependant, l’amélioration de ces deux aspects pouvant être difficiles pour diverses raisons. La complémentation en anti-oxydant et la supplémentation en mélatonine peuvent être des pistes de traitements à court termes.


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Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS