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Régulation du système nerveux et neurofeedback

Réguler le système nerveux permet d’améliorer sa gestion du stress et est associé à une amélioration de la santé globale. C’est-à-dire une amélioration au niveau métabolique (niveau de glycémie, cortisol, cholestérol) et et au niveau de la qualité de vie du patient (sensation de maîtriser, sérénité, bien être global). Il existe de nombreuses méthodes pour réguler son système nerveux, comme la naturopathie, la chiropraxie, la sophrologie ou encore l’hypnothérapie ainsi que des recommandations d’hygiène de vie applicable en autonomie.

Dans cet article, nous présenterons le neurofeedback, qui est une méthode utilisée pour stimuler des zones du cerveau pour améliorer la santé et la gestion du stress. Le neurofeedback utilise des électrodes posées sur le crâne pour capter les ondes cérébrales, donner un feedback visuel (écran d’ordinateur) ou auditif (son) et guider le patient vers l’émission d’ondes favorables à sa santé.

Nous verrons dans cet article l’intérêt du neurofeedback pour la régulation du système nerveux. Les effets bénéfiques auxquels on peut s’attendre et les effets secondaires possibles.

L’intérêt du neurofeedback pour la régulation du système nerveux

Le système nerveux peut devenir dysrégulé pour pleins de causes. Principalement métaboliques (mauvaise alimentation et fragilités génétiques) ou neurochimique (stress répétés entraînant des modifications chimiques). L’intérêt du neurofeedback est d’améliorer la capacité d’adaptation du cerveau au nouveau stress.

 

Stress et seuil de tolérance

En effet, en stimulant des ondes cérébrales associées à la sérénité, au bien être, à l’équilibre émotionnel, et au repos. On endigue l’engrenage dans lequel le cerveau est lorsqu’il subit de nombreux stress répétés. Le but est de casser le cycle dans lequel, plus de stress entraîne plus de sensibilité au stress qui amène plus de stress. Ainsi, vous devenez plus adaptable au nouveau stress et vous dirigez moins vite vers la surcharge qui provoque des symptomes importants. Vous avez donc plus de possibilité de vous reposer avant de dépasser vos limites et votre santé général est meilleure.

Stress et cercle vicieux

L’intérêt du neurofeedback est d’être une approche non médicamenteuse, non invasive, avec de la littérature scientifique précise et d’intervenir directement sur notre chef d’orchestre : le cerveau.. 

 

De la même manière qu’un muscle, plus on arrive à l’entraîner, plus l’entraînement devient facile et plus les résultats arrivent. Ainsi, le neurofeedback atteint son maximum de résultats avec des séances répétés sur 3 mois pour permettre un espacement des séances. Bien que certains patients obtiennent des résultats dès les premières séances et d’autres très peu, la majorité des patients tirent un bénéfice des séances. 

 

LES BENEFICES ASSOCIES AU NEUROFEEDBACK

 

Grâce au neurofeedback, on peut avoir un bénéfice sur un ensemble de dysfonctions. Celles qui sont reliées directement à la régulation du système nerveux touchent l’humeur, le ressenti et la perception des patients. Ces bénéfices vont aussi sur l’anxiété, la dépression, le burn out, le TDAH ou encore les troubles du spectre autistiques (TSA). 

 

Par exemple, cet étude à montré qu’un patient est passé d’un état gravement dépressif à un état normal et deux sont passés d’un état de la dépression à la normalité et deux ont progressé de la d’un état dépressif grave à un état normal. Trois patients sont passés d’une dépression sévère à une dépression légère et un patient est passé d’une dépression modérée à une dépression légère. modérément déprimé à légèrement déprimé. (1)

Une autre étude à montré des résultats significatifs en prenant un panel de 15 patients versus 15 patients en contrôle en neurofeedback (2). Ou encore celle ci,qui à réalisé une recherche des études dans la littérature sur les anxiétés post traumatiques et qui à trouvé des améliorations significatives également. (3)

 

Le neurofeedback présente d’autres effets positifs qui peuvent indirectement améliorer la régulation du système en améliorant la qualité de vie du patient, comme sur les migraines et l’insomnie chronique, 

 De plus, des résultats bénéfiques ont également été observés sur : 

  • Dépendance
  • Troubles de la nutrition
  • Sautes d’humeur, SPM, ménopause
  • Performance optimale
  • Confiance en soi
  • TOC
  •  Colère, irritabilité, agressivité

 

Les effets secondaires du neurofeedback 

 

Comme pour tout traitement, il arrive que les patients ressentent des réactions au neurofeedback. Bien que nous n’ayons pas trouvé d’études scientifiques parlantes à ce sujet et que le neurofeedback est connu pour être sécuritaire. Nous avons trouvé que les patients rapportent dans 5 à 10% des cas des symptômes temporaire après la première et deuxième séance :  

 

Maux de tête

Fatigue après la séance et /ou sent qu’il a sommeil durant la séance

Nervosité, agitation, vigilance

Anxiété

Émotionnel

Étourdissements, nausées

 

De la même manière qu’à la reprise d’une activité physique, qui offre en générale des courbatures sympathiques. Le neurofeedback produit dans une minorité des cas des effets post-entrainement. Cependant, le traitement en lui-même n’induit pas de choc électrique et est totalement non douloureux et non invasif.Les électrodes ne font que capter les ondes et n’envoient pas d’impulsions. 

 

Les différents outils du neurofeedback 

 

Ils existent des systèmes professionnels qui offrent un meilleur ciblage ou feedback et des systèmes pour les particuliers qui facilitent la pratique fréquente. Le système professionnel le plus connu est le neuroptimal qui contient 5 électrodes. Les autres systèmes comprennent en général davantage d’électrodes (14 à 19 en moyenne), ce qui offre plus de précision et de feedback pour le traitement et permet d’évaluer les marqueurs cérébraux associés aux pathologies.

 

Neuroptimal pourrait être caractérisé de neurofeedback “passif”. Dans le sens ou vous ne cherchez pas activement à obtenir un résultat via un feedback. Votre cerveau entend des bruits variant et en fonction de ces bruits, il va adapter son fonctionnement pour se diriger vers le mieux. Bien que ce système ne soit pas réservé aux professionnels de santé, ils offrent des résultats pertinents sur de nombreux troubles. Néanmoins, contrairement au système professionnels, il ne permet pas l’aide au diagnostic via les marqueurs cérébraux associés aux pathologies.

 

Les autres systèmes professionnels vont commencer par permettre une évaluation des marqueurs cérébraux associés aux pathologies. Puis en fonction de ces marqueurs, des séances de neurofeedback ciblés vont permettre d’augmenter les ondes cibles. En fonction des réévaluations et du ressenti du patient, le système pourra être adapté pour vous diriger vers les objectifs recherchés.

 

Le principal système connu en neurofeedback pour particulier sont Muse, mendi, focus and calm et sens ai. Ces systèmes comprennent en général une électrode et sont donc nettement moins précis que les appareils professionnels. Cependant, ce sont des appareils accessibles qui permettent la répétition fréquente. 

 

Attention néanmoins, car la stimulation du mode relaxation par exemple, pour aller à l’encontre de la stimulation de l’attention. Ainsi, si vous cherchez à vous détendre et à gagner en capacité d’attention, muse pourrait être inadapté à vos besoins. L’idéal est donc de suivre l’évolution de ces marqueurs via une évaluation cérébrale pour voir si ces appareils vous dirigent bien vers votre objectif.

 

Conclusion

 

Le neurofeedback offre la possibilité de réguler le système nerveux en agissant directement au niveau du cerveau. Il existe différent type de neurofeedback plus ou moins précis et adapté en fonction de vos besoins. 

 

Quels que soient vos objectifs, il est recommandé de faire un bilan professionnel pour avoir un suivi précis et rester motivé dans votre entrainement cérébral. Bien entendu, l’activité physique, la méditation, les thérapies, l’implication dans une association peuvent favoriser des stimulations d’ondes et le bilan peut permettre de visualiser cela également. 

 

(1)Neurofeedback Treatment of Depression and Anxiety

(2)Neurofeedback training improves anxiety trait and depressive symptom in GAD

(3)Neurofeedback Effect on Symptoms of Posttraumatic Stress Disorder: A Systematic Review and Meta-Analysis

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS