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Sciatique et approche Fonctionnelle : Causes, Solutions et Approches Naturelles pour Soulager la Douleur

Vous vous demandez le point de vue de la médecine fonctionnelle sur les sciatiques ? Quelles sont les causes de la sciatique ? Quelles sont les solutions ? Faisons le tour de ces questions répandues.

Sciatique: les causes en approche fonctionnelle ?

Tout d’abord, il faut savoir que les sciatiques peuvent venir d’un déséquilibre du microbiote. De carences en micronutriments ou encore de déséquilibres hormonaux. Il faudra corriger chacun de ces facteurs pour avoir une amélioration significative de la sciatique.

En effet, les sciatiques peuvent venir d’un disque enflammé en raison d’un microbiote pro-inflammatoire. Cette inflammation se diffuse au niveau de la colonne vertébrale ou passe le nerfs sciatiques.

De plus, une dysfonction des intestins peut être à la base du manque de micronutriments via un déficit d’absorption. De même, via les interactions entre les hormones et le microbiote, certaines bactérie peuvent entraîner des troubles thyroïdiens ou des troubles des hormones sexuelles.

C’est pour cette raison qu’entretenir un microbiote sain est un pilier de la santé générale et dans le soin des sciatiques résistantes aux traitements conventionnelles.

Les micronutriments

 

Pour commencer, un manque de magnésium peut provoquer des irradiations de type sciatique par de multiples mécanismes. Comme la sensibilisation centrale, ou les contractions musculaires qui peuvent irriter le nerfs sciatique.

 

Également, un manque d’oméga 3 peut entretenir une sciatique via une dérégulation de l’inflammation. En effet, les oméga 3 permettent la synthèse des résolveurs de l’inflammation.

En leurs absences, on peut avoir une réaction inflammatoire prolongée et disproportionnée. C’est typiquement le genre de personnes qui se sont juste baissées et souffrent le martyr depuis plusieurs mois.

 

Pour finir, la vitamine D et B12 ont également montré des bénéfices dans les sciatiques. Ce qui s’explique par le rôle régulateur de l’inflammation de la vitamine D. Et la capacité de la vitamine B12 à favoriser des nerfs en bonne santé.

Pour conclure, on note que des dysbioses (trop de mauvaises bactéries dans l’intestin) favorisent les carences d’absorption de chacun de ces nutriments.

 

 

Les hormones

 

Tout d’abord, un manque de testostérone à été associé à un risque augmenté de douleur lombaire et de sciatique. De même, l’hyperoestrogénie chez les femmes peut induire des douleurs de dos augmentées avant les règles.

 

Enfin, les dysthyroïdies peuvent entraîner des troubles des fascias via la rétention d’eau. Or, les fascias sont les tissus les plus innervés en fibres de la douleur. Ces tissus dysfonctionnels peuvent donc donner des douleurs intenses mimant des sciatiques.

 

Bien entendu, le stress, le manque d’activité physique et l’environnement participent à ces dysfonctions. C’est pour cette raison que les recommandations hygiéno-diététiques sont indispensables dans la médecine fonctionnelle.

A titre d’exemple, le taux de masse musculaire est corrélé au taux de testostérone. Ainsi, plus vous êtes sportifs, plus vous produisez de la testostérone. Inversement, la masse graisseuse facilite la conversion de testostérone en oestrogène, ce qui épuise les stocks de testostérone et favorise les hyperoestrogénies.

Cependant, les mesures hygiéno-diététiques peuvent ne pas être suffisantes. Dans ce cas, on propose des analyses et des complémentations adaptés pour que vous profitiez de la meilleure santé possible avec ses contraintes personnelles, familiales et professionnels.

Récapitulatif des causes de sciatique

Micronutriment

Hormone

Oméga 3

Magnésium

Vitamine D

Vitamine B12

Cortisol

Testostérone

Œstrogène

Thyroïdienne

 

 

Sciatique : les analyses en approche fonctionnelle ?

Les analyses en cabinet

Tout d’abord, les thérapeutes en médecine fonctionnelle pourront utiliser l’anamnèse pour évaluer quel micronutriments et hormones semblent manquer.

Par exemple, des troubles digestifs associés aux sciatiques nous amèneront vers la piste du microbiote. Un contexte de stress amène vers le magnésium. L’augmentation du tour de taille et l’indécision feront penser à la testostérone.

 

Les analyses en laboratoire

Ensuite, ils pourront utiliser les analyses de sang pour confirmer ou infirmer leurs hypothèses. Et ainsi, adapter la prise en charge sur des éléments précis.

A titre d’exemple, le statut en oméga 3 pourrait être toujours trop faible malgré l’augmentation de la consommation de poisson gras ou la complémentation. Par exemple, en raison des capacités d’absorption et des variabilités génétiques qui entraînent des besoins différents. Or, les oméga 3 sont indispensables pour la gestion de l’inflammation; la modulation du microbiote et le fonctionnement hormonal. 

Le bilan oxydant permettra d’évaluer le niveau d’inflammation du corps et ses capacités à la gérer. Ou encore le statut en vitamine D et vitamine A pour la régulation du système immunitaire.

De même, le statut en dihydrotestosterone permettra de savoir si la conversion n’est pas excessive vers cette hormone. Ce qui amoindrit également les réserves de testostérone.

Récapitulatif

Analyses

Tarifs sans prescription

Tarifs avec prescription

Micronutriment

Oméga 3

Magnésium

Vitamine D

Vitamine B12

90

15

11

18

30

15

11

0

Total

129

41

Hormones

Cortisol

Testostérone

Oestrogène

Thyroïdiennes

23

23

23

23

23

23

23

23

Total

92

92

Sciatiques : les solutions en médecine fonctionnelle ?

Les solutions hygiéno-diététiques

Tout d’abord, les habitudes de vie peuvent avoir un impact considérable sur la production d’hormones et l’absorption de micronutriments. Egalement, elles peuvent préserver le statut en micronutriment en diminuant les dépenses pathologiques via une inflammation excessive par exemple.

Ainsi, il est toujours recommandé d’adopter le mode de vie le plus sain possible avant de réaliser des analyses. Ces recommandations comprennent :

Optimisation du sommeil

Alimentation riche en légumes

Apport adapté de protéines et féculent selon les dépenses énergétiques et les besoins

Gestion du stress (via la cohérence cardiaque par exemple)

Activité physique

L’idéal est d’optimiser votre hygiène de vie, autant que possible selon vos contraintes. Ainsi, les analyses fonctionnelles révéleront vos manques véritables par rapport à ce que l’environnement peut vous donner.

 

Les complémentations

Tout d’abord, l’optimisation du magnésium est une cible prioritaire, en particulier si vous souffrez de crampes, paupières qui tremblent, irritabilité, fatigue ou encore difficulté à vous endormir. Pour certaines personnes l’alimentation est suffisante, pour d’autres une complémentation est nécessaire.

Ensuite, l’apport adapté en oméga 3 est également une priorité. Vous pouvez augmenter votre consommation de poisson gras ou choisir une complémentation si vous n’aimez pas ça.

L’idéal pour la vitamine D et la vitamine B12 est de les faire doser auprès des laboratoires pour voir si vous en avez suffisamment.

Enfin, il est important de contrôler que les doses que vous prenez sont adaptées via des tests sanguins. C’est le seul moyen de savoir si la prise est adaptée, car les besoins varient selon chaque personne.

 

Conclusion sur les sciatiques en approche fonctionnelle ?

Pour conclure, les sciatiques en médecine fonctionnelle sont des pathologies complexes pouvant résulter de multiples désordres.

 

sciatique causes cachées

Chaque sciatique est ainsi unique et nécessite un traitement individualisé et personnalisé. Pour lutter contre la sciatique et favoriser une bonne santé, vous pouvez commencer par recourir à des modifications d’hygiène de vie en autonomie vue plus haute.

Si ces recommandations mises en places sont insuffisantes, vous pouvez consulter un thérapeute en médecine fonctionnelle pour évaluer vos besoins et mettre en place les complémentations et analyses sanguines adaptés.

 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS