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Sommeil Sain : Comment Bien Dormir, Éviter l’Insomnie et Améliorer Votre Repos

Vous vous demandez ce qu’est un sommeil normal ou sain ? Comment avoir un sommeil récupérateur ? Comment vous endormir facilement ? Comment dormir d’un seul trait ? Quelles sont les causes d’insomnies ? Quels compléments alimentaires peuvent vous aider ? Faisons le tour de ces questions répandues dans cet article.

Qu’est ce qu’un sommeil sain ?

Tout d’abord, contrairement à une idée reçue, un sommeil sain n’est pas caractérisé par la durée de la nuit. En effet, il existe des courts et longs dormeurs sains et des courts et longs  dormeurs pathologiques. Ainsi, vous pouvez dormir 11h par nuit et être dans votre norme. Et 6h pour votre conjoint et c’est également sain (le record serait à 3h30).

A l’inverse, vous pouvez dormir 11h et vous sentir toujours fatigué au réveil. Avoir des réveils nocturnes, une absence de rêves et une difficulté à vous endormir. Ce qui sont tous les signes d’un sommeil non récupérateur.

Ainsi, un sommeil sain se compose de plusieurs éléments : 

-Endormissement rapide

-Absence de réveils nocturnes

-Sommeil profond avec des rêves (qui protègent le cerveau contre la dégénérescence)

-Sensation d’énergie au réveil

-Sommeil à partir de 23h idéalement (synthèse maximum d’hormone de croissance entre 22h30 et minuit)

D’un point de vue physiologique, cela se traduit par une certaines quantité de mouvements rapides des yeux, de sommeil en ondes basses, de durée de fuseaux de sommeil, de synthèse de mélatonine et de rythme circadiens.

A noter que pour certains thérapeutes holistiques réputés comme le Dr Hyman. Le sommeilest si important qu’ils le placent devant l’activité physique, l’alimentation et la gestion du stress pour une santé optimale.

Comment avoir un sommeil récupérateur ?

L’exposition aux lumières pour bien dormir

Pour commencer, il n’y à pas que l’avenir qui appartient à ceux qui se lèvent tôt, il y a également le sommeil. En effet, le fait de se lever tôt permet de s’exposer à la lumière du lever de soleil et de déclencher la production d’hormones qui impacteront notre rythme jusqu’au coucher.

Ainsi, il faut savoir que la lumière extérieure est incroyablement plus élevée que celle des intérieurs. Pour ceux qui aiment les chiffres, on parle de 250 Lux en intérieur, contre 2 000 à 100 000Lux en extérieur. Par conséquent, même avec une lumière qui peut nous sembler proche car elle nous permet de voir, les effets sur notre corps n’auront rien de comparable.

De même, s’exposer à une lumière diminuant au coucher du soleil signal à notre corps l’avancée de la journée. Ce qui lui permet d’adapter la production des hormones de l’endormissement en conséquence.

Inversement, l’exposition à la lumières des ordinateurs, des téléphones et autres écrans trompent notre corps.

Ainsi, l’exposition à la lumière pour bénéficier d’un sommeil récupérateur est un premier pilier. Qui à l’avantage non négligeable d’être gratuit. 

De plus, le fait de vous lever tôt et de vous exposer à la lumière au coucher du soleil vous poussera à vous coucher vers 22h30. Or, le sommeil avant 23h est le sommeil le plus bénéfique pour la santé.

L’activité physique pour lutter contre l’insomnie

Tout d’abord, l’activité physique est le deuxième facteur naturel dopant pour un sommeil de qualité. En effet, d’après plusieurs méta-analyses, l’activité physique régulière et épisodique favorise le sommeil. Ainsi, dès la reprise du sport, vous bénéficierez de bienfaits pour votre sommeil. (1)(2)(3)(4)

Cependant, l’activité physique régulière montre des effets bénéfiques supérieurs sur le sommeil. il ne semble pas y avoir de bénéfices supérieurs pour certains types d’activités en aérobie ou anaérobie. Ainsi, le plaisir reste le facteur principal pour le choix de votre activité pour améliorer le sommeil. Cependant, une méta-analyse à tout de même identifié que les exercices aérobiques pourraient être meilleurs que les activités plus douces. C’est-à-dire le yoga, chi-gong, tai-chi,  et le pilates.

En outre, les bénéfices se situent principalement sur l’amélioration de la qualité du sommeil, mais pas forcément sur les réveils et difficultés d’endormissement.

Ainsi, l’activité physique est un appui non négligeable pour améliorer son sommeil. Cependant, il ne peut être considéré comme une solution isolée suffisante en cas de troubles du sommeil.

Pour finir, la dernière méta-analyse conclut que le niveau d’activité et la composition corporelle pourraient expliquer le degré de bénéfice de l’exercice pour le sommeil. Ce qui signifie que plus on est actif, plus on dispose des effets bénéfiques du sport sur le sommeil.

(1)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5527334/

(2)https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378512217304838?via%3Dihub

(3)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32721388/

(4)https://link.springer.com/article/10.1007/s10865-015-9617-6

 

La gestion du stress pour mieux dormir

Pour commencer, la relation entre le stress et les insomnies est bien démontré. En effet, une méta-analyse d’études sur la demande au travail et l’insomnie le démontre (1). Avec 1,73 plus de chances de souffrir d’insomnies chez les personnes avec un travail avec les caractéristiques suivantes : 

-stress au travail

-le déséquilibre effort-récompense

-les exigences élevées

-la charge de travail importante

-le faible soutien social

De manière très intéressante, cette étude montre également qu’une variabilité génétique sur un transporteur de la sérotonine pourrait moduler ce lien. Ainsi, des personnes transportant moins bien la sérotonine seraient plus sensibles au stress et aux troubles du sommeil. Ce qui prendra tout son sens quand nous verrons le lien entre la sérotonine et la mélatonine plus bas.

 Ainsi, en particulier si vous êtes exposé a des charges importantes de stress, professionnel ou personnel. La gestion du stress peut vous aider dans l’amélioration de votre sommeil.

Je parle plus en détails des solutions au stress ici.

(1)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29959635/

La nutrition pour lutter contre l’insomnie

Comment manger pour favoriser le sommeil ? 

Pour commencer, la nutrition est centrale pour lutter contre l’insomnie car la mélatonine vient des protéines alimentaires du matin ou du midi. En effet, c’est en partant du tryptophane que l’on arrive à la sérotonine puis à la mélatonine. La mélatonine est un neuromédiateur puissant qui permet l’endormissement, l’absence de réveil, et la récupération. Elle à aussi un rôle anti-oxydant et son manque serait associé aux douleurs chroniques.

Le tryptophane est un acide aminé (petit morceau d’une protéine) que l’on retrouve principalement dans le poulet, le soja et le tofu. Cependant, vous pouvez en trouver en quantité suffisante dans les yaourts, le pain ou les fromages. Cela dépendra de vos besoins.

Pour rappel, nous sommes tous uniques avec des variabilités génétiques relativement importantes. Ainsi, une quantité de tryptophane peut être suffisante pour une personne et non pour une autre.

De même, certaines personnes peuvent en avoir suffisamment juste avec le repas du midi. Également, pour optimiser la transformation de ce tryptophane en mélatonine, il est important de privilégier des repas pauvres en glucides le matin et riches en glucides le soir. Vous pouvez trouver plus de détails sur comment favoriser le sommeil via le petit déjeuner ici.

 

 

 

 

 

 

Synthèse de mélatonine simplifiée

Les compléments alimentaires et le sommeil

Comme vous pouvez le voir, un apport en protéine n’est pas suffisant, il faut également des micronutriments. Vitamine B6,B9,B12, magnésium, zinc, b2,B3 et fer. Vous retrouverez la majorité de ces composants dans les protéines animales également. L’apport alimentaire peut suffir, ou non, encore une fois, selon vos variabilités génétiques.

Par exemple, des apports insuffisants et des besoins augmentés sont souvent retrouvé pour le magnésium. Mais aussi pour le zinc, la vitamine B9 et b12. 

Si vous souffrez de trouble du sommeil persistant, vous pouvez discuter d’une supplémentation avec vos thérapeutes. Egalement, il est possible de doser ces éléments qui sont remboursés par la sécurité sociale. Ce sont majoritairement les médecins fonctionnels qui prescrivent ces analyses.

Egalement, vous pouvez passer par des thérapeutes travaillant en collaboration avec les médecins fonctionnels. Certains médecins étant dépassés en demande, ils travaillent avec des naturopathes et micronutritioniste pour servir plus de personnes. Vous trouverez une liste ici.

Le microbiote et le sommeil

Cependant, un microbiote optimal est également nécessaire pour bénéficier des effets du tryptophane. En effet, il permet non seulement la synthèse directe de tryptophane. Mais aussi la facilitation de la conversion du tryptophane en 5HTP.

A l’inverse un microbiote déséquilibré favorise la transformation du tryptophane en molécule toxique. Ces molécules sont des acides quinolonique qui vont altérer la mélatonine et la sérotonine. Ce qui favorise les dépressions et les troubles du sommeil

Ainsi, il est primordial de se diriger vers une alimentation de type anti-inflammatoire qui favorise un bon microbiote. Ceci implique la consommation importante de légumes, de poissons gras voire de curcuma, thé vert ou anti-oxydant en complément alimentaires. 

Les rituels pour s’endormir rapidement

Enfin la mise en place de rituels pour bien dormir peut être déterminante pour favoriser le sommeil. Plusieurs point sont important dans ce rituel : 

-Limiter l’exposition aux ondes

-Se coucher à des heures régulières

-Limiter au maximum les lumières dans la chambre à coucher

-Idéalement, être exposé à la lumière au lever et au coucher du soleil.

En effet, l’exposition aux ondes électro-magnétiques (EMF) ont déjà montré des effets nocifs sur la santé. Une excellente revue montre une augmentation du risque d’Alzeihmer, leucémie chez les enfants, certains cancers et la mortalité chez les parkinsoniens.(1)

Également, une étude comparant 143 travailleurs de centrales électriques avec 143 non exposés a montré une différence significative dans la qualité du sommeil (2).

Ainsi, toute personne est affectée par les champs électro-magnétiques avec des différences importantes selon les personnes. D’ailleurs ces différences pourraient s’expliquer en partie par la qualité du microbiote comme l’explique le professeur Cozon.

Ce professeur est expert dans le syndrome de fatigue chronique et alerte sur les risques des EMF. Et il n’est pas le seul avec par exemple le professeur Dominique Belpomme qui écrit « le livre noir des ondes ».

Ainsi, des mesures simples comme passer son téléphone en mode avion. Éteindre toutes sources de wifi la nuit. Éviter l’installation d’émetteur de wifi proche de la chambre à coucher sont indispensables et minimales.

(1)https://link.springer.com/article/10.1007/s11033-020-05563-8

(2)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30547710/

Conclusion pour s’endormir facilement

Pour conclure, bien dormir est primordial pour la santé et peut relever du défi dans certains contextes. En particulier pour les travailleurs de nuit, les personnes souffrantes de dysbiose, de carences en micronutriments, d’impossibilité de pratiquer du sport ou exposées de manière importante aux ondes.

Cependant, il existe de nombreuses mesures simples et peu coûteuses possibles à mettre en place. Pour une modification progressive des habitudes vers un sommeil efficace, on peut imaginer :

-Exposition au soleil le matin et le soir.

-Pratique de 10 minutes de marches ou reprise d’une activité plaisante. 

-Installation d’un rituel pour bien dormir en limitant l’exposition aux ondes.

-Augmenter l’apport en protéines le matin.

-Mettre en place des moments de méditation ou respiration dans la journée pour le stress

-Voir avec un thérapeutes pour une supplémentation en micronutriments ou une aide à la gestion du stress

-Consultez un médecin fonctionnel pour des analyses sanguines voire du microbiote.

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

 

Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

 

Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

 

Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

 

  • TDAH
  • Anxiété sociale chronique
  • Dépression chronique
  • Burn out
  • Insomnie chronique
  • TSA
  • Syndrome éthylique chronique
  • Migraine chronique
  • douleurs chronique

 

Les marqueurs cérébraux des TDAH 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

 

Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

 

Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

 

  • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
  • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
  • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

  •  Procrastination
  •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
  • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
  • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
  • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

 

Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

 

Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

 

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

 

L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

 

Intense et plus de 6 mois

Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

Associé à une peur du jugement des autres

Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

 

Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

 

(1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

(2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

 

Les marqueurs cérébraux du burn out

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

 

Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

 

  • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
  • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
  • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
  • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

 

Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

 

De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

 

  • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

 

  • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

 

  • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

 

  • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

 

Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

 

Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

 

Les marqueurs cérébraux des TSA

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

 

De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

 

  • une altération qualitative des interactions sociales
  •  une altération qualitative de la communication
  • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

 

L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

concernés :

  •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
  •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
  • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

 

De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

 

À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

 

Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

 

Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

 

  • 1. Quantité plus importante que prévu
  • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
  • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
  • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
  • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
  • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
  • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

 

  • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

 

Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

 

Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

 

  • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
  •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

 

D’autres symptômes sont également présents, notamment :

 

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

 

Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

 

Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

 

Migraines et douleur chronique

 

Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

 

Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

 

Douleurs chroniques

Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

 

En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

 

Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

 

En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

 

Conclusion 

 

L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

 

La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

 

Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

 

(3)Neuroptimal survey

 

(4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

 

(5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

(6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

(7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS