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Vitamine D

Vous vous demandez dans quels aliments y a-t’il de la vitamine D ? L’apport alimentaire est-il suffisant avec le soleil pour un statut optimal en vitamine D ? Devez-vous prendre un complément alimentaire en vitamine D ? A quelle posologie y a-t’il des risques de surdosage ? Essayons de faire le point sur ces questions répandues dans l’article.

Apport en vitamine D par les aliments et le soleil

Tout d’abord, la vitamine D se trouve dans l’alimentation. En particulier dans les poissons gras que vous trouverez dans le tableau plus bas.

Ce tableau décrit le taux de vitamine D pour 100 grammes d’aliments. Or, l’huile de foie de morue est souvent dans des capsules d’environ 1 gramme. Vous aurez donc le plus souvent environ 100UI de vitamine D via l’huile de foie de morue plutôt que 10 000UI.

Également nous disposons d’une capacité à synthétiser la vitamine D par le biais du soleil. Cependant cette capacité semble varier de façon importante selon trois facteurs principaux.

1)l’emplacement géographique

2)le type de peau

3)la variabilité génétique

Ces trois facteurs font qu’en Europe, nous arrivons à 40,4% de la population ayant un taux inférieur à 30ng/ml. (1)

Or, comme nous le verrons plus tard, ce taux de 30ng/ml ne semble même pas être le taux optimal santé. Ainsi, une majorité de la population est en dessous du taux optimal santé.

(1)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5527850/

     

     

     

    Quel niveau de vitamine D doit on atteindre ?

    Pour commencer, il existe aujourd’hui un consensus autour du taux de vitamine D dans le sang. Celui-ci devrait se trouver autour de 30 à 60ng/ml. Ce sont d’ailleurs les normes de laboratoire.

    Cependant, deux méta-analyses sur le cancer du sein et du colon arrivent à une conclusion différente. Le taux optimal pour la prévention de ces cancers semble être respectivement à 60 et 50ng/ml. Avec une régression des taux de cancers augmentant en allant jusqu’à 100ng/ml.(1)(2)

    C’est ainsi que certains thérapeutes en médecine fonctionnels recommandent d’aller chercher des taux entre 60 à 100ng/ml.

    Par conséquent, 100ng/ml semble être la dose à partir de laquelle des effets secondaires peuvent survenir. Rassurez-vous, ce taux est très difficile à obtenir avec les recommandations classiques.

    Effectivement, en théorie, au delà de Madrid, les rayons du soleil ne sont pas censés permettre la synthèse de vitamine D. Même en été. Malgré cela,  il est possible que vous ayez une facilité à synthétiser la vitamine D via les rayons du soleil.

    En effet, la science n’explique pas tout sur les mécanismes de synthèse de vitamine D. Ainsi certains individus parviennent à un taux optimal de vitamine D, en hiver, en Europe et sans consommation excessive de poisson gras !

    Cependant cette partie de la population représente une minorité. Avec quasi 100% de la population en dessous de 60ng/ml en Europe, sans complément.

    (1)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27993551/

    (2)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29906273/

     

    Quelle posologie pour atteindre des taux optimaux de vitamine D ?

    Pour commencer, on peut s’attendre à une hausse de 10ng/ml par prise de 1000 UI de vitamine D.

    Ce qui signifie que si on considère que la majorité de la population sans complémentation est autour des 30ng/ml. Et que le soleil n’apporte pas ou peu de vitamines D pour la majorité des individus. Il est impossible d’atteindre des taux autour de 50ng/ml par l’alimentation pour la majorité de la population. Il faudrait consommer quasiment 500 grammes de poisson gras par jour !

    De plus, la hausse de vitamine D dans le sang, par l’alimentation ou les compléments alimentaires dépendra de plusieurs facteurs : 

    1)Production adaptée de bile

    2)Eubiose intestinale

    3)Polymorphisme génétique

    Ainsi, certains individus auront besoin de 5 000UI pour gagner 10ng/ml là où d’autres auront besoin de seulement 500UI.

    C’est pour cela qu’il est nécessaire de doser votre vitamine D. Afin de savoir d’où vous partez et comment vous évoluez avec le changement alimentaire ou la prise de complément alimentaire.

    Quels bienfaits à monter son taux de vitamine D ? Les signes de manque

    Comme vous l’avez vu, il n’est pas si facile de monter son taux de vitamine D. Alors à quoi bon s’embêter ? 

    Actuellement, la vitamine D est l’une des vitamines sur lesquelles il y a le plus d’études dans la littérature scientifique. Ces bénéfices sont bien appuyés par de nombreuses méta-analyses. Les méta-analyses sont des évaluations de l’ensemble de la littérature sur un sujet précis. Voici quelques symptômes sur lesquels une hausse de la vitamine D à montré des bénéfices

    Cette liste n’est pas exhaustive et il existe sans doute d’autres méta-analyses sur la vitamine D3.

    En outre, les méta-analyses sont appuyées par la compréhension du rôle de la vitamine D3.

     

     

    vitamine D effets démontrés

     

    Rôles physiologiques de la vitamine D

    En effet, le rôle principal qui peut expliquer tous ces bénéfices est la régulation de l’inflammation (1). En effet, la vitamine D stimule les lymphocytes T régulateurs qui ont pour rôle d’adapter la réponse immunitaire.

    Hors l’inflammation excessive est à la base de l’ensemble des maladies chroniques citées plus haut.

    D’autant plus qu’il faut garder à l’esprit qu’obtenir des bénéfices, même mineurs, d’une seule vitamine sur une pathologie est incroyable. Car les pathologies sont souvent associées à un ensemble de facteurs : carences, sédentarité, pollution, alimentation inadaptée etc… Et que c’est la correction de tous ces facteurs qui permettent une amélioration optimale.

    Hors les études font en sorte de ne modifier qu’un facteur pour en voir ces effets ! Ce qui explique plusieurs choses.  Premièrement, les limites des études, qui peuvent ne pas témoigner d’un effet mineur d’une vitamine et conclure qu’elle n’a pas d’effet. Alors qu’elle en aurait en synergie avec d’autres vitamines par exemple. Secondairement, de l’importance de se reposer également sur la connaissance du rôle physiologique connu des vitamines et aliments. Afin de déterminer s’il est pertinent ou non, de se supplémenter.

    Ainsi, même en dehors de pathologie, dans le but d’une santé optimale. Visez un statut optimal en vitamine D est intéressant. Car son rôle dans la régulation de l’inflammation, la régulation des processus épigénétiques et des hormones est connu.

    Plus précisément et par ailleurs, son taux optimal est également associé à un meilleur taux de testostérone chez les hommes. Ce qui est très important pour leur qualité de vie.

    (1)Vitamin D’s Effect on Immune Function

     

    Avec quelle vitamine la vitamine D3 est optimisée ?

    Vitamine D3 et vitamine K2

    Vous avez réalisé un test biologique, souhaitez monter votre taux de vitamine D et vous demandez comment faire ? Voyons quels compléments alimentaires sont adaptés.

    Tout d’abord, la vitamine D3 bénéficie d’une meilleure absorption associée à la vitamine K2. De plus, la vitamine K2 est quasiment absente de notre alimentation. Et elle est de plus en plus démontrée comme bénéfique pour la santé.

    Elle permet de faciliter le passage de la vitamine D3 là où elle doit être. Et d’éviter sa stagnation dans d’autres zones du corps.

    Par ailleurs, en cas de crampes chroniques, la vitamine K2 a montré des résultats intéressants dans une étude (1).

    (1) Therapeutic Activity and Safety of Vitamin K 2-7 in Muscle Cramps: An Interventional Case-Series

     

    Vitamine D3 et magnésium

    La prise de vitamine D3 est également améliorée par un statut optimal en magnésium. Il est possible de bénéficier d’un statut optimal en magnésium via l’alimentation et une gestion du stress adaptée. Cependant, si vous souffrez de fatigue, constipation, stress chronique, signes dépressifs, fasciculation voir crampe, vous pouvez considérer une supplémentation.

    Vitamine D3 et vitamine A

    La vitamine D3 fonctionne également avec un récepteur qui nécessite de la vitamine A. Pour bénéficier de ces bienfaits, la prise doit donc être associée à une consommation adaptée de vitamine A. Heureusement, vous pouvez la trouver dans l’alimentation via les carottes, patates douces, citrouilles à raison d’environ 100 grammes par jour.

    La prise de vitamine D3 semble entraîner des carences en vitamine A, il est donc crucial de veiller à sa consommation. C’est d’ailleurs logique, car son apport entraîne la hausse d’utilisation de la vitamine A. Via ces fameux récepteurs hétérodimères qui nécessitent les deux vitamines.

    Quels compléments alimentaire pour monter son taux de vitamine D3 ?

    Vous avez réalisé un test biologique, souhaitez monter votre taux de vitamine D et vous demandez comment faire ? Voyons quels compléments alimentaires sont adaptés.

    Il existe de nombreuses vitamines D3 sur internet, voici un comparatif de quelques marques leader.

     

     

     

    Le produit de sunday natural est donc loin devant les autres. Non seulement il est beaucoup moins cher. Et en plus, il est le seul associé avec de la vitamine K2, avec nutripure.

    Grâce au travail de sunday natural, la complémentation pour la vitamine D3 devient très accessible. Avec une complémentation à 3 centimes pour 3 000UI par jour.

    Relativement aux bienfaits d’un taux optimal en vitamine D, peut-être le meilleur investissement en santé de votre vie !

    y’a t’il des risques associés à la prise de vitamine D3 ?

    Pour commencer, comme tout traitement et comme toutes actions, il y à toujours des risques et des choses que l’on ne maîtrise pas.

    Cependant, pour la vitamine D3, les risques sont quasiment inexistants aux doses physiologiques évoquées (3 000UI par jour par exemple).

    A savoir qu’en général, les médecins recommandent des mégas doses  de 100 000 UI. Et que le soleil permet de générer rapidement 15 000UI de vitamine D dans certaines régions (pas en Europe).

    Ainsi, plusieurs études ont montré l’absence d’effets secondaires au-delà de 50ng/ml. Chose qui ont pu être étudiées suite a l’engouement autour de la vitamine D3 aux Etats-Unis.(1)

    Plusieurs méta-analyses ont évalué le risque de complémentation dans des populations malades. Aucun effet secondaire sérieux à été identifié. (2)(3)(4)

    En outre il existe des interactions entre la vitamine D3 et la digoxine (glycosides cardiaques) qui est de moins en moins utilisé en pratique.

    Malgré cela, en cas de prise de médicament, il est recommandé d’en parler avec votre pharmacien ou votre médecin avant toute complémentation.

    (1)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25939935

    (2)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33453021/

    (3)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31331447/

    (4)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30522147/

     

    Conclusion sur la vitamine D 

    La vitamine D est une vitamine cruciale aux effets bénéfiques nombreux pour la santé.

    Des carences ou subcarences touchent une majorité de la population. Il est impossible pour la majorité des individus en Europe d’atteindre un taux sanguin santé uniquement via le soleil et les changements alimentaires.

    Cependant, Il est recommandé de réaliser un dosage biologique autour de 10/20 euros dans les laboratoires. Celui-ci n’est pas remboursé par la sécurité sociale, même avec une ordonnance médicale.

    Celui-ci vous permettra de savoir d’où vous partez en vitamine D dans le sang. Ainsi que comment vous réagissez aux modifications d’hygiène de vie en cas de taux non optimal. Via l’augmentation de consommation de poissons gras, exposition au soleil et prise de vitamine D en complément alimentaire si nécessaire.

    Prenez soin d’en parler à votre médecin ou pharmacien, en particulier en cas de pathologie ou prise de médicament.

    La vitamine D est mieux assimilée associé à de la vitamine K2 et cette complémentation est très accessible financièrement. Et en particulier relativement aux bénéfices nombreux et à l’absence d’effets secondaires pour des doses physiologiques.

     

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel 2

    Le bilan EEGq est une évaluation par encéphalogramme quantifié. Il permet d’évaluer des marqueurs cérébraux associés aux pathologies et dominance/faiblesse hémisphérique du cerveau (sur ou sous fonction de certaines zones du cerveau). Il consiste en des électrodes posées sur le cerveau qui captent les ondes émises par le cerveau. Ce test n’envoie aucun signal et ne produit donc aucune douleur.

     

    Ces marqueurs permettent d’avoir une vision objective des pathologies parfois difficiles à mesurer, comme la dépression ou le TDAH. Ce qui permet d’avoir de la précision et de la nuance dans l’évaluation des dominances hémisphériques et pathologies. 

     

    Ce bilan permet également d’avoir un état des lieux utile pour visualiser les effets des thérapies et modifications d’hygiène de vie mis en place pour votre cerveau. 

     

    Voici les marqueurs cérébraux identifiés par un EEGq : 

     

    • TDAH
    • Anxiété sociale chronique
    • Dépression chronique
    • Burn out
    • Insomnie chronique
    • TSA
    • Syndrome éthylique chronique
    • Migraine chronique
    • douleurs chronique

     

    Les marqueurs cérébraux des TDAH 

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel TDAH

    Les marqueurs cérébraux identifiés pour les adultes sont la baisse des ondes gamma dans la région frontale droite en position de repos. À noter que pour les enfants, c’est un déséquilibre au niveau du ratio theta/gamma, ce qui explique le fait qu’un bilan est recommandé pour une prise en charge adaptée en neurofeedback professionnel. Même pour une dysfonction proche en termes de symptôme, les marqueurs cérébraux peuvent différer selon l’âge et les protocoles de soins également. 

     

    Le TDAH est un syndrome et non une maladie dont l’intensité des symptômes varient entre les individus. Sa prise en charge n’est indiquée que lorsque cela produit un impact significatif sur la qualité de vie des patients.

     

    Voici les critères principaux du TDAH selon la HAS : 

     

    • le déficit de l’attention (l’incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, les oublis fréquents, la distractibilité ou le refus ou évitement de tâches exigeant une attention accrue)
    • l’hyperactivité motrice (une agitation incessante, l’incapacité à rester en place lorsque les conditions l’exigent)
    • l’impulsivité (la difficulté à attendre, le besoin d’agir, la tendance à interrompre les activités des autres)

    Dans le quotidien, cela donne des personnes qui ont tendances à : 

    •  Procrastination
    •  A beaucoup d’idées, mais ne parvient pas à les retenir, à les poursuivre, ou à les utiliser de façon efficiente. 
    • Oublie ce qu’on vient de lui dire, ce qu’il/elle allait chercher, ce qu’il/elle essayait de retenir pendant quelques secondes.
    • ne pas aimer généralement accomplir des tâches qui exigent une réflexion continue; 
    • perdre souvent des choses; être souvent facilement distrait; oublie souvent des choses.

     

    Ainsi, grâce à l’EEGq, on voit toutes les nuances qui existent en termes de TDAH. On peut découvrir que certaines personnes qui ont certains signes de TDAH vont se retrouver à 40. Tandis que ceux qui les expriment beaucoup vont se retrouver à 80.

     

    Bien entendu, la mesure est à interpréter en fonction des symptômes (ancre vers annexe) et le but est de s’appuyer dessus pour améliorer la vie (ancre vers annexe)  des patients, vérifier la pertinence du traitement et se diriger vers la santé. Et non seulement pour corriger un bilan.(ancre vers annexe) 

     

    Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

    Les marqueurs cérébraux de l’anxiété sociale chronique sont l’asymétrie spectrale entre les régions préfrontales dans la bande Alpha. Ces mesures donnent une indication sur le niveau d’anxiété associé aux contacts avec d’autres individus. 

     

    L’anxiété sociale se caractérisent classiquement comme suit : 

     

    Intense et plus de 6 mois

    Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

    Présente systématiquement ou quasi systématiquement à la même occasion (exemple : aller en cours)

    Associé à une peur du jugement des autres

    Provoque des stratégies d’évitement de la situation 

    Ou implique d’endurer la situation avec difficulté

    Entraîne un retentissement important dans la vie de la personne

     

    Le protocole pour lutter contre l’anxiété via le neurofeedback professionnel (ancre en bas) est de renforcer les ondes cérébrales 8-13Hz dans la partie Oz du cerveau. D’après une étude de Hammond, 60 à 80% des participants répondent à ce protocole avec une réduction des symptômes. (2)

     

    (1)Sustained effects of neurofeedback in ADHD: a systematic review and meta-analysis

    (2)(Hammond, 2005) :Neurofeedback with anxiety and affective disorders

     

    Les marqueurs cérébraux du burn out

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

    Le syndrome d’épuisement professionnel ou burn out,est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »(2) .

     

    Le burn out est un syndrome difficile à diagnostiquer car il est souvent nuancer par différent symptômes plus ou moins intenses selon les personnes : 

     

    • émotionnelles : anxiété, changements d’humeur, manque de motivation, difficultés à se concentrer 
    • comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, agressivité, manque d’empathie, addiction, ressentiment pour l’entourage
    • motivationnelles ou liées à l’attitude : Perte d’estime de soi, remise en question, baisse de l’implication
    • physiques non spécifiques: maux de tête, maux de ventre, perte de poids, perte de force, troubles du sommeil, douleurs.

     

    Le burn out aura tendance à être plus présent chez des personnes dont le cerveau tend naturellement vers le TDAH, la dépression et l’anxiété. Ces personnes ont souvent tendance à être très adaptables et à donner beaucoup d’énergie pour atteindre les objectifs sans s’écouter. Éviter le burn out peut passer par une amélioration sur ces autres aspects.

    Les marqueurs cérébraux de l’insomnie chronique 

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

     

    L’insomnie chronique peut être liée à des changements au niveau de certaines zones du cerveau. Dans ce cas, un protocole par neurofeedback et modifications d’hygiène de vie pourra améliorer cette condition. 

     

    De manière classique, l’insomnie chronique est défini par une insatisfaction liée au sommeil associé à un ou plusieurs symptômes ci dessous :  

     

    • Difficulté à initier le sommeil même en cas de possibilité de dormir

     

    • Réveils nocturnes fréquents /Réveil matinal avec incapacité de se rendormir.

     

    • La difficulté de sommeil se produit au moins 3 nuits par semaine/depuis au moins 3 mois.

     

    • Absence d’autres troubles peuvent expliquer comme une inflammation, narcolepsie, apnée du sommeil, troubles psychologiques

     

    Pour être diagnostiqué, la perturbation du sommeil doit être associée à un retentissement significatif sur la qualité de vie de la personne. C’est à dire entraîner une modification des interactions avec l’entourage, des performances au travail ou encore dans l’énergie au quotidien ou les normes biologiques.

     

    Le sommeil est un phénomène complexe qui est lié au système nerveux, à l’alimentation, au statut en micronutriment et au fonctionnement du cerveau. Une approche globale est optimale pour améliorer au mieux la qualité du sommeil.

     

    Les marqueurs cérébraux des TSA

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

     

    D’après une étude, les patients du neurofeedback souffrant d’un TED de type autistique répondent dans 70 à 89% répondent, avec une  réduction de 40% des scores de l’échelle ATEC (Autism Treatment Evaluation Checklist), Ceci est associé à une amélioration de l’attention, perception visuelle, fonctions exécutives et langage

     

    De manière classique, l’évaluation d’un TED impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte : 

     

    • une altération qualitative des interactions sociales
    •  une altération qualitative de la communication
    • un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.

     

    L’autisme n’est pas nommé chez l’adulte, pourtant trois types de population sont

    concernés :

    •  des personnes adultes en établissement médico-sociaux, ou établissements psychiatriques, ou vivant à domicile n’ayant pas eu un bilan diagnostique par une équipe de spécialistes et qui ne sont pas repérées comme personnes avec autisme ou autre TED ;
    •  des personnes adultes avec TED connu, bénéficiant d’une place dans des structures dédiées dont il faut revisiter le diagnostic pour les faire bénéficier des connaissances actuelles ;  
    • des personnes adultes qui se posent la question, ou pour lesquelles leur famille, ou des professionnels posent la question d’un éventuel autisme de haut niveau, ou d’un syndrome d’Asperger à leur sujet. (6)

     

    De la même manière que le TDAH, les troubles du spectre autistiques incluent une large palette de nuances dans l’intensité des signes. Il est totalement possible d’avoir certaines dominances hémisphériques associées au TSA, tout en ayant un travail, une famille, des hobbies et une vie épanouie. 

     

    À l’inverse, il est possible que cette dominance se renforce et devienne un fardeau avec des schémas répétitifs, un repli sur soi et une baisse de la communication avec autrui. Et ces signes peuvent venir d’une dépression, d’une anxiété ou encore du TDAH, c’est là l’intérêt du bilan par EEGq qui va permettre de faire la différence. Si l’on trouve que c’est lié au TSA,  a ce moment, il peut être intéressant de chercher à moduler ses dominances hémisphériques par le neurofeedback.

     

    Les marqueurs cérébraux du syndrome éthylique chronique

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

    L’évaluation par EEG quantitatif permet d’identifier des marqueurs d’alcoolisme et de proposer du neurofeedback spécifique. Dans une étude, ce protocole  (Renforcer 4-8Hz et 8-13Hz en Oz) à donné  20 à 80% d’amélioration avec 40 à 100% d’abstinence sur les participants. 

     

    Plus les critères ci dessous sont présent, plus l’alcoolisme est considéré comme important : 

     

    • 1. Quantité plus importante que prévu
    • 2. Incapacité malgré la volonté de diminuer la consommation;
    • 3. Temps important consacré à la substance ou à récupérer des effets
    • 4. Envie intense, un besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance (craving) ;
    • 5. Impact sur les obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison ;
    • Consommations malgré la présence de problèmes avec l’entourage et aggravation de ceux- ci par la consommation.
    • Perte de contact social pour profiter de l’alcool

     

    • la substance (ou une substance proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

     

    Les marqueurs cérébraux de la dépression chronique 

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

     

    Il existe des marqueurs de la dépression chronique et des protocoles spécifiques pour l’améliorer. Celle-ci se caractérise principalement par :

     

    • sentiment de tristesse et de vide, irritabilité,
    •  perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt.

     

    D’autres symptômes sont également présents, notamment :

     

    • difficultés de concentration ;
    • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
    • désespoir face à l’avenir ;
    • idées suicidaires ;
    • troubles du sommeil ;
    • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
    • fatigue intense ou perte d’énergie.

     

    Pour faire la différence entre les fluctuations de l’humeur et la dépression, les signes doivent être présents la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines.

     

    Il faut garder en tête que certaines personnes ont des prédispositions à utiliser les zones cérébrales associées à la dépression. Elles ont une fragilité génétique qui les rend plus sensibles aux événements difficiles de la vie. Tout le but du neurofeedback est d’entraîner le cerveau à s’orienter vers des zones associées à la motivation, au plaisir, sentiment de sens dans sa vie et d’utilité.

     

    Migraines et douleur chronique

     

    Les migraines sont spécifiques car malgré la recherche, il n’y à pas encore eu d’évaluation avec suffisamment d’évidence pour qu’il soit recommandé dans les appareils professionnels.

     

    Ainsi, il n’est pas possible d’avoir des marqueurs des migraines à ce jour. Bien qu’il existe un protocole par neurofeedback de correction des migraines. 

     

    Douleurs chroniques

    Marqueur cérébraux EEGQ professionnel anxiete sociale

    À l’inverse des migraines, et ce qui est plus embêtant. Il est possible d’évaluer les marqueurs de douleurs chroniques par EEGq. Mais il n’existe pas encore de protocoles cérébraux spécifiques qui ont montré suffisamment de résultats. 

     

    En revanche, le neuroptimal produit des effets intéressants avec au moins 40% d’améliorations chez 75% des clients et 30% des patients à plus de 80% d’améliorations.

     

    Par conséquent, vous pouvez recevoir un traitement pour les migraines grâce au neurofeedback professionnel, mais pas pour les douleurs chroniques (vous aurez uniquement un marqueur). En revanche, vous pouvez utiliser le neuroptimal, la chiropraxie, la naturopathie ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour soulager vos douleurs.

     

    En effet, les douleurs sont multifactorielles, cela signifie qu’elles sont souvent liées à plusieurs facteurs. Ainsi, il est pertinent de faire un bilan des chaînes musculaires et des vitamines pour les améliorer. Elles peuvent aussi être associées au TDAH, TSA ou aux dépression et l’anxiété, ainsi, traiter ces signes pourrait améliorer les douleurs.

     

    Conclusion 

     

    L’évaluation des marqueurs cérébraux permet de visualiser une orientation du cerveau vers la présence ou l’absence d’onde associé à différentes dysfonctions. La présence de ces marqueurs ne suffit pas au diagnostic et est considérée comme une aide au diagnostic. Outre la volonté de faire un diagnostic, l’évaluation permet d’avoir une mesure du niveau de fonctionnement du cerveau et d’apprécier l’évolution en fonction des traitements et d’adapter le traitement en fonction. 

     

    La mesure des marqueurs cérébraux est non douloureuse, non invasive et sécuritaire. Les électrodes posés sur le crâne permettent simplement de capter les ondes cérébrales et n’envoient pas d’impulsions électriques. De la même manière que le traitement par neurofeedback qui donne peu d’effets secondaire (Régulation du système nerveux et neurofeedback)

     

    Le bilan de santé cérébral n’implique pas obligatoirement une prise en charge par neurofeedback. Elle peut être un outil de mesure pour le développement personnel et le dépassement de soi ou la performance qui se développe via d’autres méthodes. De même dans le domaine des pathologies, avec de la méditation, des changements alimentaires ou l’aide d’autres thérapies comme la chiropraxie, la sophrologie, l’hypnothérapie ou encore la naturopathie.

     

    (3)Neuroptimal survey

     

    (4)Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001;16(5):501-10.

     

    (5)Alcoolisme (Cox et al, 2016)

    (6)TSA (Holtmann et al, 2011) :

    (7)Autisme et autres TED diagnostic et évaluation chez l’adulte – Recommandations HAS